citoyens, Athènes, femmes dans la cité athénienne, oikos, droit du sang
Compliqué, notion de citoyen prête à contestation, dépend des cités. Critères commun et évident pour tous les grecs : il faut être un homme libre, citoyenneté est le droit du sang et non pas droit du sol.
451 à Athènes : les deux parents (contre un avant) doivent être citoyens. Citoyens se voient comme un club, un groupe de privilégiés qui ne veulent pas trop ouvrir cette citoyenneté.
Autres critères :
-parfois critères d'ordre économique (Marseille, Corinthe, mais pas Athènes),
-pratique de certains métiers (artisanat) enlève la citoyenneté (Sparte, mais pas Athènes),
-critères d'âge (20ans pour Athènes) trop jeunes et parfois trop vieux,
-perte de citoyenneté à la naissance, c'est l'atimie (décidé par l'Ecclesia).
[...] Sont obligatoirement filles de citoyens, mariées. Mariage est transition entre famille du père et famille du futur marié, avant tout un transfert : c'est le Kyrios, la mise dans la main Future épouse est totalement passive. Jeune fille est donnée avec une dot, du Kyrios au futur mari. Texte juridique, mais dans la réalité femmes vraiment passives ? Dans œuvres théâtrales personnages chargés de faire se rencontrer les jeunes filles et hommes. L'épouse légitime a pour fonction de donner des enfants légitimes. [...]
[...] La concubine (pallaké). L'homme n'a pas d'obligation de fidélité dans le mariage (mais l'infidélité de la femme entraîne systématiquement le divorce risque que la descendance soit illégitime), à condition de ne pas porter ouvertement atteinte à la dignité de son épouse (en entretenant sous son toit ses concubines par exemple). Une concubine est une femme qui a des relations régulières mais non reconnues avec un citoyen (jeune homme pas encore marié, veuf ou homme marié) qui l'entretient. Souvent des étrangères, des affranchies, parfois des esclaves. [...]
[...] La société athénienne I Les citoyens Cité (polis) est avant tout communauté des citoyens. Corps civiques : citoyens + leurs femmes + leurs enfants. Femme à Athènes n'a pas de droit pol, mais puisqu'elle fait partie du corps civique elle peut transmettre la citoyenneté. A Un club de privilégiés La notion de citoyen Compliqué, notion de citoyen prête à contestation, dépend des cités. Critères commun et évident pour tous les grecs : il faut être un homme libre, citoyenneté est droit du sang et non pas droit du sol à Athènes : les deux parents (contre un avant) doivent être citoyens. [...]
[...] La loi athénienne oblige cette jeune fille à épouser son plus proche parent paternel. Les femmes peuvent transmettre la citoyenneté, leur dot à leur fils, car elles appartiennent au corps politique. Le témoignage d'une femme en justice n'est pas considéré au même degré que celui d'un homme. Néanmoins la femme athénienne est intégrée dans la cité par le mariage, la famille et la religion. B - La femme dans son oikos Oikos : la famille mais aussi et surtout la maisonnée (les libres comme les esclaves). [...]
[...] La mariée reçoit des cadeaux. Le jour officiel du transfert commence le matin par un sacrifice et un banquet dans la maison du père. Ensuite, un grand cortège part en public de la maison du père vers la nouvelle demeure. Là, se mettent en place un certain nombre de rituels d'accueil : manger un certain nombre de fruits (grenade, coin) et un gâteau de sésame symboliques de la fécondité, faire le tour de l'oikos (qu'elle va ensuite devoir gérer) accompagnée de son mari. [...]
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