« C'est une Rome libre dont je vais maintenant vous retracer l'histoire politique et militaire, sous des magistrats élus pour un an et sous des lois dont l'autorité est supérieure à celle des hommes » Tite Live, II, Histoire romaine.
Selon Tite Live, la dernière décennie du Vie siècle, et notamment l'année 509, est chargée d'évènements importants. Or, l'archéologie ne les confirme pas et ne révèle des changements notables que vers 475-450. Ces affirmations sont donc remises en doute.
[...] Rome connut au cours de ces 3 guerres des échecs, notamment le désastre des Fourches Caudines. Cependant, la bataille de Sentinum en 295 scella sa victoire finale. Concrètement, cette victoire permis la dissolution de la ligue latine, ainsi que la fondation du port d'Ostie en 335. Capoue est annexé et un état romano-campanien est créé, les deux aristocraties s'étant entendues. (Des familles campaniennes font leur entrée au Sénat) Ces familles, et notamment les Atilii poussent Rome à une politique maritime et des contacts directs avec les cités grecques du sud, comme Tarente. [...]
[...] C'est un contrepoids face aux institutions héritées de la royauté et tenues par le Patriciat, comme le Sénat, ou en place à l'instauration de la République L'affirmation de la République Le Ve siècle et le début du Ive sont marqués par le renforcement des institutions de la jeune République issues de la lutte entre Plèbe et Patriciat. Rome devient aussi une nouvelle puissance en Italie Le Patriciat et la Plèbe Le clivage entre ces deux groupes devient majeur au Ve. Il découle de plus en plus sur des conflits ouverts, qui mettent en danger l'unité romaine. De nouvelles institutions sont créées : - Le Décemvirat (milieu Ve) est chargé de rédiger une législation écrite pour mettre fin à l'arbitraire des consuls et aux privilèges du patriciat. Les concilia plebis auraient déjà décidé de quelques mesures. [...]
[...] On voit donc la mise en place de la collégialité consulaire, concluant une réduction du pouvoir des Consuls. Polybe considère cette période comme la deuxième fondation de la République. Mais un point n'est pas réglé : la place de la Plèbe au consulat. Le Patriciat tenta de trouver une parade via les tribuns populaires à pouvoir consulaire, mais cela ressemblait plus à un consul discount Rome face à ses ennemis. De 444 jusqu'au début du IIIe siècle, Rome fut engagée dans de multiples conflits. [...]
[...] - Les colonies latines : il s'agit de fondations plus importantes. Les habitants ne bénéficient pas du droit romain, mais disposent tout de même d'un statut particulier leur permettant d'avoir de droits civils en commun avec les Romains, mais pas de droit politique. Ils avaient le droit de voter à Rome au cours des comices tributes en mêlant leur suffrage à ceux d'une tribu que l'on tirait au sort, de s'y installer et de s'y faire recenser comme citoyen (ius migrations). [...]
[...] Les autres cités et peuples qui demeuraient en dehors de cet ensemble conservaient leur identité : ils étaient des alliés. Rome établissait un traité avec eux, soit les plaçant sur un pied d'égalité (foedus aequum) soit sur une base inégalitaire pour ceux qui avaient été vaincus. Ces alliés contribuaient à l'effort de guerre en hommes et en argent, fixé par la formula togatorum. La domination romaine en Italie s'organisait ainsi en deux ensembles concentriques. Au centre, l'ager romanus des 35 tribus auquel se mêlaient les territoires des cités et des peuples qui avaient reçu la citoyenneté sans suffrage, progressivement intégrés à l'ensemble. [...]
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