Second Triumvirat, Haut-Empire, César, Domitien, Principat, Antoine, Auguste, Alexandre, Octave, État, Cotius, Rome, Révolte de Pannonie, 68-69, Claude, Julio-Claudien, prétoriens
Le Principat est un terme utilisé tant par les historiens antiques, que les historiens actuels, afin de désigner le régime qui prévaut sous le Haut-Empire (premier siècle de l'Empire). Ce terme vient du latin princeps, qui signifie « le premier ».
Le dernier siècle de la République a été marqué par des tensions sociales et politiques très vives, qui avaient fini par dégénérer en un conflit politique très grave qui déboucha sur une guerre civile et l'assassinat d'opposants politiques.
[...] Concernant les politiques extérieures de l'Empire au cours du premier siècle, la politique extérieure de Rome est nettement moins agressive. On ne renonce pas pour autant à cette politique d'impérialisme aux prétentions hégémoniques de Rome : l'étendue des territoires directement administrés par Rome s'accroît, soit par de nouvelles conquêtes, soit par annexions de royaumes clients transformés en provinces ; c'est le processus de provincialisation. Les successeurs d'Auguste ont poursuivi sa politique envers les États clients, et ce en fonction des circonstances et de la personnalité des Rois- clients. [...]
[...] Le lendemain, le Sénat reconnaît officiellement Vespasien comme Empereur. Cette crise de 68/69 présente plusieurs enseignements : ce n'est pas une crise du régime impérial en tant que tel. Personne à Rome ne songe à rétablir la vieille République oligarchique. La crise résulte en fait d'un demi-échec politique de Néron : sa politique novatrice avait été acceptée par les militaires et la plèbe, mais massivement rejetée par l'aristocratie sénatoriale. La révolte de 68 n'est en fait pas une rébellion militaire ou contre le régime impérial, mais une révolte sénatoriale contre la politique d'un Empereur. [...]
[...] Les dernières années du règne de Domitien sont alors marquées par des rapports extrêmement violents entre le Sénat et l'Empereur. Cette terreur croissante s'achève alors de façon logique : un complot est soigneusement préparé par certains sénateurs qui arrivent à s'associer les préfets du prétoire de Domitien, ainsi que son épouse qui craignait d'être répudiée. Ce complot aboutit à l'assassinat de Domitien en septembre 96. Les conjurés offrent alors le pouvoir à un vieux sénateur de façon à temporiser, un dénommé Cocceius Nerva, qui adopte l'année suivante Trajan qui était alors commandant de l'armée du Rhin. [...]
[...] L'époque du Triumvirat a été marquée par d'importantes évolutions et mutations dans la conception du pouvoir politique et dans la société romaine, notamment au niveau social et culturel. Tout d'abord, les anciennes institutions de la République furent discréditées et déchirées par les guerres civiles. Cicéron, par exemple, qui fit passer une loi anticorruption, défendit quelques mois plus tard un personnage ayant corrompu massivement les électeurs. D'autre part, les partisans de la vieille République oligarchique n'ont plus aucun projet politique depuis l'exécution de Cicéron en -43. [...]
[...] L'affrontement a lieu le 14 avril 69, et l'armée d'Othon est écrasée dans le nord de l'Italie et dès le lendemain, il se suicide. Quatre jours plus tard, Vitellius est proclamé Empereur à Rome par le Sénat et le peuple tandis que son armée pille l'Italie. Il arrive à Rome début juillet avec l'ensemble de son corps expéditionnaire (entre cinquante et soixante mille hommes). Vitellius, personnage orgueilleux, brutal, cruel et inculte, affecte tout comme Othon de se placer en héritier de Néron, mais ses méthodes très autoritaires et les nombreuses exactions de ses soldats le rendent très vite odieux aux yeux de tout le monde à Rome. [...]
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