Royaumes barbares, empire Carolingien, Charlemagne, chrétienté, Gaule
An 395 : mort de Théodose et c'est, selon sa volonté, la division de l'empire romain en deux, orient et occident.
A partir de cette époque l'histoire de ces deux parties est de plus en plus séparée.
En 476, en Occident le dernier empereur romain est déposé. En orient, l'empire romain continue, on ne tarde pas à l'appeler l'empire byzantin.
En 496, baptême de Clovis, un roi franc qui parvient à constituer un royaume sur les ruines de l'empire romain : le royaume des Francs, le royaume mérovingien. Ce royaume perdure jusqu'à 751, les descendants de Clovis, la famille des Mérovingiens est renversé par la famille des carolingiens. La dynastie des Carolingiens, c'est la famille de Charlemagne.
On passe d'un monde unitaire en occident à un monde éclaté durant ces quatres siècles. Un monde unitaire du point de vue politique dirigé par un seul empereur, du point de vue linguistique même si certaines langues régionales persistaient. Ces langues avaient déclinées depuis longtemps face au latin, un monde unitaire du point de vue culturel véhiculé par cette langue latine et héritière d'une culture pluriséculaire.
[...] Ces privilèges dépendent de la situation de l'empire et de la volonté de l'empereur. Le for ecclésiastique qui apparaît à l'époque de Constantin, ce privilège est de nature judiciaire. Les clercs relèvent de la juridiction de l'église du point de vue du droit civil, du point de vue du droit pénal. L'église est une institution qui est régit par son propre droit, le droit canon. Ce droit canon est déterminé de deux manière tout d'abord par les actes des conciles, et par les décrétales pontificales (lettres adressées par les papes généralement à des ecclésiastiques et dans lesquelles le pape répond à une question qui lui a été posé et de ce fait fixe le droit). [...]
[...] Pour saint Ambroise l'église est bien dans l'empire, elle n'est pas pensable hors de la structure impériale. Les chrétiens sont accusés par les intellectuels païens d'être à l'origine du pillage de Rome par les Goths. C'est pour répondre à ses accusations que Saint Augustin écrit la cité de Dieu (20 livres dans lesquels il amorce ce tournant décisif qui est celui d'une distinction plus nette entre l'église et l'état). L'église n'est pas l'empire. Alors que l'empire est une création humaine vouée à disparaître, l'église à des promesses de vie éternelle. [...]
[...] ) à partir du Ive siècle apparaît une autre documentation, une documentation chrétienne écrite dans un latin plus populaire. On a toujours un latin de l'élite et un latin vulgaire. Ce latin vulgaire évolue de façon rapide en raison de la crise et de la disparition des écoles municipales mais la langue toujours parlé dans les territoires de la germania est toujours le latin. [...]
[...] Récitation de l'office divin, et qui se réalise toute au long de la journée en dehors du cadre liturgique. La plupart du temps seul celui qui dirige le monastère : l'abbé, est prêtre. Il y a deux formes de monachisme : l'ér ? : le moine vit réellement seul dans un lieu sauvage retiré du monde le cénobitisme ? : Il réalise un idéal de rupture avec le monde, pas par mépris du monde, mais pour retrouver dieu par pratique de jeune de prière dans le silence. [...]
[...] Ces deux rois dans leur oeuvre de réformes bénéficient du soutien de grands évêques, de grands personnages : Eloi, Ouen, Didier de Cahors. C'est pourtant à cette époque que commence l'ascension d'une puissance famille de la noblesse. Une famille qui possède de nombreux bien dans la région de la Meuse. Elle commence son ascension notamment lorsque Clotaire II nomme Pépin Ier maire du palais d'Austrasie de 623 à 629. C'est la famille des péppinides. Pourtant malgré tout ses efforts, à la mort de Dagobert, le royaume est partagé entre ses fils. [...]
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