Rome, du village à l'Empire, Rome royale, avènement de la République, impérialisme romain, guerres civiles
L'archéologie donne des indications sur la culture matérielle de ces peuples (éléments utilisés au quotidien), mais il n'est pas forcément pertinent de faire coller un peuple à une culture matérielle. Les sources littéraires nous parlent de toute une série de peuples. Il est possible de définir des « aires culturelles », espaces ou les Hommes partagent une certaine culture.
Les Étrusques occupent la zone au Nord de la future Rome. Ils possèdent une civilisation assez avancée, notamment urbaine (balbutiante, mais ce sont les seuls en Italie à cette époque à avoir des villes). Avoir des villes suppose une certaine organisation sociale: exploitation des campagnes alentours, avec relations de dépendance (le centre urbain dominant le territoire rural, la ville ayant donc des implications sociales, politiques, économiques). Un des sites Étrusques les mieux connus est celui de Marzabotto (tracé orthogonal, rempart, acropole avec édifices religieux).
[...] Les 4 premières sont les tribus urbaines, celles de la ville de Rome. Il s'agit d'une division territoriale: on appartient désormais à une tribu parce qu'on habite à un endroit et non parce qu'on est né dans une famille. Ce système rompt les solidarités de clan qui pouvaient exister auparavant. Ce n'est pas un système égalitaire, car cette réforme subdivise également le corps civique en classes censitaires (selon la fortune): chaque classe se divise en centuries, qui forment le cadre militaire et civique. [...]
[...] Il faut dissocier l'existence de ces moyens de contrôle pour les deux grandes types d'assemblées que sont la législation et les élections: autant pour les élections aux magistratures, le système de clientèle fonctionne relativement bien, mais pour la législation, le système est moins efficace. Il n'y a donc jamais eu de grand parti à Rome: ce sont des groupes de partisans autour de familles plus ou moins grandes interagissant entre elles. Il n'y a pas, à proprement parler, de grand parti dans la vie politique romaine, fondée sur l'aristocratie. B. [...]
[...] Dans ce cadre, tout acte communautaire comporte un aspect religieux, et tout acte communautaire a un aspect religieux: par exemple, avant chaque assemblée ou réunion du sénat, on prenait les auspices (on vise l'harmonie entre les dieux et la cité) Prêtrises a. Fonctions sacerdotales des magistrats Les prêtrises sont très particulières, puisqu'à Rome ce sont les magistrats qui font fonction de prêtres. Le plus simple, c'est le droit d'auspice qui est associé à imperium (les titulaires de l'imperium ont le pouvoir de prendre les auspices). Les fêtes réunions et étaient donc souvent présidées par les magistrats. [...]
[...] Des émeutes éclatent à Rome, et Tibérius Gracchus est finalement assassiné. Le tribun de la plèbe désormais n'a plus vraiment le droit de mener des actions contraires aux intérêts du peuple. Un autre problème, c'est celui des cités d'Italie, qui ont vu une grande partie de leurs terres rentrer dans l'ager publicus. On estimait que certaines de ces terres allaient être réattribuées aux petits paysans. Ce qui se heurte à l'opposition de certaines aristocraties locales qui en viennent à réclamer la citoyenneté romaine,arguant qu'ils servent Rome depuis longtemps. [...]
[...] Une autre hypothèse est économique: les plébéiens seraient les pauvres, et les patriciens les riches. Mais c'est une explication qui n'est pas très satisfaisante non plus, car on a à toutes les époques des plébéiens riches, et qui se revendiquent plébéiens. Le plus simple est en fait de partir d'une définition négative: tous ceux qui ne sont pas patriciens peuvent être définis par la même comme plébéiens. La question est alors de définir le patricien. On constate une grande diversité dans le groupe des plébéiens, plus important numériquement: pauvres, riches, diversité des origines. [...]
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