Empire romain, Marius, Sylla, enjeux politiques romains, Pompée le Grand, Sertorius, Espagne, guerre servile, Crassus, sénat romain, consulat de Pompée, pouvoirs des tribuns de la plèbe, tribunaux permanents, gloire militaire, Mithridate VI, endettement romain
La rivalité entre Marius et Sylla, qui constitue une « première » guerre civile, marque une modification dans les enjeux politiques à Rome : la poursuite des conquêtes et les réformes politiques ne servent plus l'Etat, mais les intérêts personnels de grands généraux, qui cherchent à convertir leur prestige militaire en pouvoir politique.
[...] Enjeu du cours : mettre en évidence, à travers la figure de Pompée, la manière dont s'accentue la personnalisation du pouvoir à Rome. I. 80-70 : dix années de troubles À la mort de Sylla, Rome entre dans une période de troubles intérieurs et extérieurs qui marquent d'une part, la rivalité entre populares et optimates après la mort de Marius et de Sylla et d'autre part, les problèmes de fond que connaît l'État romain et qui n'ont jamais été résolus. A. La rébellion de Sertorius en Espagne, l'émergence de Pompée (80-72) 1. Un État indépendant en Espagne Q. [...]
[...] Ses succès lui ont valu, de la part de ses soldats, le surnom de « Pompée le Grand », allusion explicite à Alexandre le Grand. Mais le Sénat lui a aussi accordé, en 80, le triomphe à Rome. Pompée, qui avait alors 26 ans, n'avait revêtu aucune magistrature et, pour légitimer son commandement contre les Marianistes, le Sénat lui avait attribué les pouvoirs d'un préteur (l'expression technique est : « imperium proprétorien » ; un propréteur est quelqu'un qui agit « à la place de », « avec le titre de » préteur). [...]
[...] Nous verrons cependant aussi que la restauration du tribunat de la plèbe amena aussi un renforcement des formes de manipulation de la population citoyenne Recensement et intégration définitive des Italiens Une autre réalisation importante de l'année 70 est l'élection de deux censeurs. Depuis la fin de la guerre sociale, cette magistrature était restée vacante, en raison d'abord des luttes civiles, le recensement de 70 marques, dans une certaine mesure et pour bien peu de temps, la fin de vingt ans de troubles en Italie. [...]
[...] Pompée, qui rentre d'Espagne par la Gaule Transalpine, tombe sur une bande de quelques milliers de fuyards en Étrurie : les massacrer n'est sans doute pas un grand exploit pour lui, mais Pompée cherche à s'en prévaloir auprès du Sénat, pour faire de l'ombre à Crassus et pour se pousser en avant. On a donc vu que les troubles que connaît l'Empire romain sont l'occasion de l'émergence de personnalités fortes : celles-ci en l'occurrence, au lieu de s'affronter, s'associent pour prendre le pouvoir. II. Le consulat de Pompée et M. [...]
[...] De l'autre côté, Cicéron bénéficie du soutien des Italiens et des chevaliers romains, car sa famille est issue de ces milieux et parce qu'ils connaissent ses bons rapports avec Pompée. La noblesse, qui méprise cet « homme nouveau » et ne le voit sans doute pas volontiers parvenir à la magistrature suprême, se rallie à lui contre la proposition de Catilina, qui pourrait menacer sa domination financière et sociale. Cicéron est alors élu comme consul pour l'année 63 à l'unanimité des centuries de la première classe. [...]
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