Philosophie, Rome, action, pragmatisme, pythagorisme, platonisme, stoïcisme, épicurisme
Rome a eu un contact avec la philosophie mais elle a tout emprunté. Il n'y a pas de système philosophique romain ni de philosophes romains. Cependant, les Romains ont pris la philosophie au sérieux. Pour eux, elle n'est pas une édification de grands systèmes dans l'abstrait. Au contraire, elle doit déboucher sur l'action, sur la vie et elle doit être mise en pratique pour les aider à vivre. D'après eux, si la philosophie enseigne la morale alors il faut l'appliquer. Les Romains sont donc des gens pragmatiques qui ont voulu raccrocher la philosophie à l'action.
[...] ROME ET LA PHILOSOPHIE Les Romains n'ont pas la tête philosophique : c'est pourquoi la philosophie est importée. Pour Cicéron, il s'agit d'ailleurs d'une "doctrina aduenticia", c'est-à-dire une "science d'importation" venant de la Grèce. I - LES RETICENCES DES ROMAINS A L'EGARD DE LA PHILOSOPHIE 1 - 1ère raison Tout d'abord, la première raison est que les Romains sont xénophobes et par conséquent peu enclins à s'intéresser à cette science qui n'est pas la leur - 2ème raison Ensuite, le terme "philosopherai", "philosopher" sous Cicéron, signifiait "parler en vain" au début de Rome. [...]
[...] Il n'y a pas de système philosophique romain ni de philosophes romains. Cependant, les Romains ont pris la philosophie au sérieux. Pour eux, elle n'est pas une édification de grands systèmes dans l'abstrait. Au contraire, elle doit déboucher sur l'action, sur la vie et elle doit être mise en pratique pour les aider à vivre. D'après eux, si la philosophie enseigne la morale alors il faut l'appliquer. Les Romains sont donc des gens pragmatiques qui ont voulu raccrocher la philosophie à l'action. [...]
[...] La philosophie platonicienne se confond avec la philosophie stoïcienne - L'épicurisme Au début du IIème siècle avant Jésus-Christ, l'épicurisme a des difficultés pour s'implanter à Rome. Cette école envoie deux propagandistes mais ils sont expulsés par le Sénat. Il y a des réticences car la morale épicurienne, qui prône le plaisir comme souverain bien, paraît scandaleuse aux Romains d'autant plus que l'épicurisme répudie la politique. Or, pour Rome, la vie politique est nécessaire. Au Ier siècle avant Jésus-Christ, le premier ouvrage sur l'épicurisme est écrit en latin par Amafinius : il obtient un grand succès auprès des couches populaires, selon Cicéron. [...]
[...] Il y a donc une certaine pauvreté de la langue latine. II - L'IMPLANTATION DE LA PHILOSOPHIE A ROME 1 - Le pythagorisme Malgré ces réticences, la philosophie a peu à peu pris pied à Rome. Il y a eu un premier contact avec l'hellénisme avant la conquête de la Grèce en -200. Le sud de l'Italie était terre grecque et s'appelait la Grande Grèce. Au IIIème siècle avant Jésus-Christ, l'invasion par les Romains de cette Grande Grèce leur a permis de prendre contact avec le pythagorisme. [...]
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