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Les textes grecs et romains nous permettent de connaitre la religion gauloise. L'archéologie, la religion bretonne, mais attention aux simplifications excessives.
Ex. La Minerve de César cache de nombreuses divinités féminines : compagnes de dieux tribaux, déesses protectrices de source...
Les déesses sont souvent des <em>Riganes</em> (reine assise s/ un trône), des déesses guerrières, des déesses mères...
César met en avant l'importance de Mercure/Esus, Apollon/Maponos, Mars/Teutates (dieu de la tribu) et Jupiter/Taranis (dieu du tonnerre).
Pour Lucain, le premier dieu voulait des victimes humaines noyées, les 2e brûlées et les dernières pendues. Cela renvoie peut être au concept de triplicité, important chez les celtes.
Les divinités celtiques sont nombreuses, notamment à cause de leur nature topique (de lieu). Ils se divisent en dieux du ciel (<em>ouraniens</em>) et de la terre (<em>chthoniens</em>), ont de multiples attributs...
Beaucoup de fêtes sont liées aux rites agraires :
? 1er mai - Fête de Belenus, dieu du feu.
? 1er novembre - Fête de Samain : début de la nouvelle année.
? 1er février - Fête de Brigit : déesse de la fertilité.
Pour César, les Gaulois considèrent qu'ils descendent de <em>Dis Pater</em>, le dieu des morts pour les Romains. En Gaule, 2 religions coexistent :
- « Préceltique » - Suprématie d'un dieu unique, souvent assimilé à Mars, associé à une divinité féminine. Apollon = Belenus. Dominante dans les districts alpins, Provence, Suisse, Pyrénées centrales, chez les Trévires et Séquanes.
- En Gaule septentrionale, les Mercures dominent et leur Apollon est Grannus.
Le culte des sources, lacs, marais est très important. Les divinités topiques qui y sont associées sont presque toujours des déesses.
Ex. Déesse Séquana aux sources de la Seine en Bourgogne.
Ces divinités ne sont pas toujours représentées (<em>aniconique</em>), si oui généralement dans du bois.
Cf. Le chaudron de Gundestrup : bassin cultuel de la fin du -2e, retrouvé démonté au Jutland (Danemark). Il avait été enfoui dans le sol d'une tourbière pour servir d'offrande votive (voeu).
Il existe beaucoup de points communs avec les Celtibères mais la différence essentielle est l'absence de druides et de prêtres en général. Divinités topiques.
Ex. Strabon : Sacrifient à un dieu sans nom, la nuit à chaque pleine lune. Les montagnes et certains animaux (chevaux, taureaux) sont vénérés (...)
[...] Une partie de la population locale a intégré des pratiques religieuses romaines. Il reste des adaptations en fonction des particularités locales : Ex. En Gaule du Nord, les défunts (sauf les notables et soldats) se font représenter en costume local. Ex. Gaule méridionale : influence romaine A partir du -1er, les sépultures sont installées le long des routes. On prélève de façon plus systématique les os brûlés sur le bûcher avant de les déposer dans les sépultures, regroupées désormais en nécropoles. [...]
[...] le nom latin de Bath est Aquae Sulis). A l'époque romaine, Minerve lui est associée sous le nom de Sulis Minerva. Les dieux gréco-romains sont présents dans toutes les provinces, notamment Mercure et Mars dans celles gauloises, germaniques et bretonnes. Ex. Bertrandy Vienne : 44 inscriptions concernent Mercure Mars. Mars signifie guerrier dans l'iconographie, guérisseur et protecteur dans les inscriptions. Bretagne : Diane, déesse de la chasse, est la déesse la plus présente. Nord-Ouest de la Péninsule ibérique : 4 principales divinités = Diane, Jupiter, Mars et Mercure. [...]
[...] Culte au dieu phénicien Melqart, originaire de Tyr. Son sanctuaire le plus important est près de Gades, l'ile Saint-Pierre, où il est honoré le nom d'Hercule Gaditanus. Ce culte local devient important à l'époque romaine. Trajan et Hadrien lui rendent hommage sur leurs monnaies. Ce culte garde des traces de ses origines : culte aniconique (sans représentation), prêtre habillés à la phénicienne (tunique de lin bordée de pourpre, pieds nus, crâne rasé. Sanctuaire célèbre pr ses 2 colonnes en bronze (Posidonios) ou alliage d'or et d'argent (Philostrate). [...]
[...] Le 1er est celui de Tarraco octostyle colonnes en façade), diptère rangées de colonnes). Il finit par faire partie d'un complexe beaucoup plus important comprenant un forum et un cirque. Cf. Une ambassade part demander la permission à Tibère en 15. En Bretagne, le monument le plus important est le temple de Claude (Colchester), colonie de vétérans créée en 48 sur décision du gouverneur Ostorius Scapula. Sa présence, et surtout les coûts engendrés par sa construction, semblent avoir été mal acceptés par les indigènes car il est détruit lors de la révolte de Boudicca. [...]
[...] Drusus mort en les petits fils d'Auguste en 2 et Germanicus 19 (construction de 3 arcs : Rome, Syrie, Germanie). Les lieux de culte : 2 types de monuments : Autel : surtout réservé à Rome et à l'empereur vivant. Pour Fishwick il correspond plutôt à un culte régional. Ex. -26 Le 1er autel est construit à Tarraco (initiative locale), selon Quintilien qui parle d'un miracle : un palmier serait né sur l'autel, arbre qui correspond au thème de la victoire impériale. [...]
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