[...]
Selon Brun, ces cultures nécessitent beaucoup d'investissements quand on dépasse le stade de l'autoconsommation : moulins, pressoirs, main d'oeuvre, emballage, ... et ne sont rentables qu'au bout de plusieurs années. De plus, elles ne s'adaptent pas à tous les climats, et ne se retrouvent donc pas dans toutes les provinces.
La Bétique est l'une des grandes régions oléïcoles de l'empire, même s'il est cultivé dans toute la province. La Bétique connait très tôt une forte urbanisation et un climat favorable. Les phéniciens ont apporté l'olivier, mais les peuples celtibères ne pratiquaient pas sa culture.
-2e - Elle pénètre à l'intérieur de la Péninsule Ibérique (Brun). La présence du Baetis et du Singilis, naviguables, favorisent la diffusion de l'huile (transport en outre jusqu'aux fleuves, puis amphores (Dressel 20). A Hispanis elle est envoyée vers Gades pour être chargée sur des bateaux.
Cf. Nombre d'amphores d'huile de Bétique retrouvées dans les camps militaires de Germanie.
La Péninsule Ibérique est aussi une grosse productrice de vin. La vigne est antérieure à la conquête, puis d'abord les zones côtières. Il faut attendre le début de l'ère augustéenne pour qu'elle pénètre à l'intérieur. Bétique et Tarraconaise sont des régions exportatrices.
Brun : Des crus réputés (Tarraco, Lauro, Baléares) et quelconques (Sagone, Léétanie).
Les productions sont expédiées dans tout le bassin occidental de la Méditerranée. Leurs exportations étant favorisées par des coûts de productions faibles et des rendements élevés. Des ateliers d'amphores sont parfois associés à des exploitations.
Il finit par être concurrencé par les vins gaulois. La vigne est introduite par les Phocéens en Gaule du Sud, puis se développe surtout avec les colonies de vétérans dans la 2nde moitié du -1er siècle. La culture de la vigne a ensuite remonté la vallée du Rhône à partir du début du 1er siècle. Elle se développe beaucoup en Aquitaine, plus tardivement en Belgique et Germanie. La Bretagne en produit en faible quantité.
Le vin est transporté dans des amphores ou tonneaux ou dolia, produit le plus souvent au sein du domaine viticole. C'est à Lyon, qu'il est transféré dans des amphores (ou tonneaux).
Ex. La villa Loupian, Hérault, se situe près de l'étang de Thau. Le propriétaire y fait installer un port, et au 1er un atelier de potiers pour les amphores (avec les tuiles, canalisations, vaisselle). Utilisation de pressoirs à vis en bois.
Le bois est un meilleur isolant que la céramique et convient mieux pour la vinification, dans les régions où le climat est relativement froid. Il se serait aussi répandu dans la Péninsule Ibérique au début du 2e.
Brun : Le vin n'a pas fait disparaître la bière d'orge, toujours consommée par les peuples celtes. Les soldats en consomment aussi (Tablettes de Vindolanda) (...)
[...] Cette céramique est produite en Italie, notamment à Arezzo, entre -50 et 50, puis Pise et Pouzzoles. En Gaule, des ateliers italiens s'installent à Lyon et dans d'autres villes à la fin du -1ersiècle. Ils influencent les ateliers préexistant. A la fin du règne d'Auguste, apparition d'ateliers gaulois et fin des exportations italiennes. Ces ateliers produisent de la céramique commune et fine, dont la sigillée. Très diffusée en Gaule, cette céramique n'a jamais complètemt remplacé d'autres types de vaisselles en bois, céramique grossière, métal ou verre. [...]
[...] La main d'œuvre est souvent servile. L'administration des villes change sous l'Empire, Auguste cherchant à rationnaliser le système. Quelque soit la province, les mines du domaine public (dont celles appartenant à l'empereur), dépendent du fiscus. Les procurateurs ayant en charge une province/district, s'occupent de leur gestion. Quand les mines sont importantes, il est aidé par un procurateur affranchi impérial. Depuis Trajan, les mines de fer de Gaule ont à leur tête un procurateur centenaire (salaire de sesterces) résidant à Lyon et ayant à sa charge l'affermage des mines et des redevances dues. [...]
[...] De plus, elles ne s'adaptent pas à tous les climats, et ne se retrouvent donc pas dans toutes les provinces. La Bétique est l'une des grandes régions oléïcoles de l'empire, même s'il est cultivé dans toute la province. La Bétique connait très tôt une forte urbanisation et un climat favorable. Les phéniciens ont apporté l'olivier, mais les peuples celtibères ne pratiquaient pas sa culture. -2e Elle pénètre à l'intérieur de la Péninsule Ibérique (Brun). La présence du Baetis et du Singilis, naviguables, favorisent la diffusion de l'huile (transport en outre jusqu'aux fleuves, puis amphores (Dressel 20). [...]
[...] Les Romains attendent de leurs conquêtes qu'elles les nourrissent. Leurs économies sont donc fondées sur l'agriculture : Blé, huile et vin. La vie économique des provinces est en grande partie organisée au bénéfice de Rome, ce qui nécessite des changements : - Modification du paysage par une urbanisation importante et un redécoupage des territoires. - Amélioration des techniques agricoles ou artisanales. - Changement dans les habitudes. - Amélioration du réseau routier. - Extension des zones d'échanges. - Caractère progressif de ces changements L'agriculture. [...]
[...] L'armée reste le plus gros client pour ce type de céramique. Ex. L'Atelier de La Graufesenque est à l'écart des grandes zones économiques, pas de fleuve. La production doit prendre les routes pour quitter le site vers Narbonne, Arles, Lyon. On y produit une sigillée rouge jusqu'à la mort de Trajan et on la retrouve dans tout l'empire. Les potiers sont pour la plupart libres et pérégrins. Ils travaillent de façon indépendante ou en famile, les tâches serviles (extraction, préparation de l'argile) sont effectuées par des esclaves. [...]
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