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En -197, elle est civique, censitaire, non permanente et les campagnes sont censitaires (chose qui change à partir de la guerre contre Hannibal).
L'unité la plus large est la légion avec 4 000 hommes, elle est divisée en 30 manipules (composée de 2 centuries de 100 hommes). A chaque légion est associé un escadron de 300 cavaliers, répartis en 10 turnes, aux fonctions spécialisées : éclaireur, porte-enseignes. La cohorte apparait au cours de la période républicaine.
Chaque consul dispose de 2 légions. Il est assisté d'officiers : le questeur (solde et butin), le légat, le commandant en chef, le préfet et 6 tribuns par légion. Les militaires sont aussi des hommes politiques, et inversement. Les fonctions s'alternent.
Les officiers subalternes sont les centurions (soldats les plus méritants) et les décurions pour la cavalerie.
Elle nécessite une importante infrastructure logistique. En un jour on consomme huit hectares de blé (achat, pillage, livraison).
A partir de -197, on observe une part croissante des volontaires dans l'armée, à côté de la conscription. Peu à peu, les soldats deviennent des professionnels (fronts lointains, permanence). La guerre sociale (91-89) élargit le recrutement, alors que l'octroi de la citoyenneté aux Italiens ouvre de possibilités de promotion et augmente le nombre de citoyens romains mobilisables.
La solde est doublée par César. Elle est fonction du grade et de la spécialité (médecin, architecte, musicien...). Pendant les deux derniers siècles de la République, se développe un fort attachement au général en chef, l'imperator. Elle pourvoit les soldats en terres et en argent. Les mutineries sont rares mais difficiles à mater. Les soldats sont vecteurs de romanité pour les provinciaux.
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On compte 25-30 légions de 5 000/6 000 hommes, portant chacune un surnom. Les troupes auxiliaires sont constituées de cohortes (fantassins), d'alae ou ailes (cavaliers), et les cohortes mixtes de 500 à 1 000 hommes.
Le quartier général reste à Rome (empereur) et chaque légion est commandée par un légat impérial propréteur (ancien préteur).
Le nombre de provinciaux augmente par rapport à celui des citoyens romains. Le mariage est interdit pendant le service : 20 ans pour les légionnaires et 25 ans pour les auxiliaires. Leurs enfants sont élevés dans les camps (les ex castris) (...)
[...] En 21 et 68-70, les armées du Rhin prennent part aux guerres civiles et se soulèvent contre Rome. Avec la restauration des Flaviens, les troupes infidèles sont dissoutes, les camps reconstruits. La reprise de la conquête sous Domitien et l'établissement d'un limes (83-89) : Sous les Flaviens, de nouvelles campagnes permettent d'annexer les Champs Decumates et de repousser la frontière vers l'est. Il s'agit de faciliter les communications entre le Danube supérieur et le Rhin. Après sa campagne contre les Chattes, Domitien prend le titre de Germanicus. [...]
[...] Il est démis de ses fonctions par Sylla, mais rappelé par ses administrés. Il constitue alors une armée de provinciaux, mais il est plus préoccupé par la politique romaine que par les intérêts des Espagnols. Pompée est envoyé avec hommes. -72 Mort de Sertorius. Pompée fait élever un monument commémoratif au col du Perthus. d. La campagne contre les Astures et les Cantabres (-29-19). Elle est menée par Agrippa contre les peuples montagnards. Tous les hommes capables de porter les armes sont massacrés La conquête des Gaules. [...]
[...] Le débarquement de 43 : Claude mène à son terme le projet de César, repris par Caligula. Celui-ci avait fait construire le port de Boulogne et y avait concentré des troupes. La campagne est facile et permet la création d'une nouvelle province. Elle dispose de quatre légions et de troupes auxiliaires sous le commandement d'A. Plautius. Claude y remporte en personne la victoire de Camulodunum. Les régions conquises se romanisent rapidement. L'expansion est ralentie par la révolte de Boudicca et la répression. [...]
[...] Le mariage est interdit pendant le service : 20 ans pour les légionnaires et 25 ans pour les auxiliaires. Leurs enfants sont élevés dans les camps (les ex castris). Autour des camps, se forment des villes (canabae pour les camps légionnaires ; iuci pour les auxiliaires), dirigées par un magister. Le soldat est un réel acteur de la circulation monétaire. En fin de service, il reste dans la ville limitrophe de son camp et reçoit gratifications et terres. Il y devient un notable local. [...]
[...] Un des objectifs d'Auguste en Occident est de pacifier les zones frontalières. En il fonde la colonie d'Aoste pour contrôler le passage du Grand et Petit-Saint-Bernard. On commémore la conquête avec un monument commémoratif à St-Bernard-de-Comminges, dans les Pyrénées. La conquête de la Rhétie (Suisse, Tyrol et Bavière) permet d'établir un glacis pour protéger l'Italie. En une campagne est menée pour sécuriser la frontière nord de l'Italie et le Trophée de la Turbie sera élevé dans les Alpes Maritimes (mentionne les populations soumises). [...]
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