Rome, intégration de l'empire, statuts des personnes, statuts des communautés, citoyens, citoyenneté romaine
Tout individu était défini comme membre d'une communauté, cité, peuple ou tribu, et jusqu'à la généralisation de la citoyenneté romaine en 212, les habitants de l'empire vécurent selon le droit de leur communauté, reconnu par Rome. Le statut des habitants était distinct selon qu'il était citoyen d'une cité (civitas, polis) ou appartenait à une communauté d'organisation non civique (peuple, nation, tribu). En Égypte avec trois, puis quatre cités, la supériorité sociale des « Grecs » fut concrétisée par l'élaboration de statuts privilégiés dont bénéficiait l'élite des métropoles des nomes. La citoyenneté locale était acquise selon les règles du droit de la cité -> svt citoyenneté transmise par le Père.
[...] - Quand on se situe dans la partie occidentale de l'empire comme chez les Germain, les Mores, Ibères . monde barbare : ferocia et sa feritas, (fera=la bête)( nature sauvage redoutable par sa violence extrême ( qualifient monde barbare occidental. La vie civique canalise la violence extrême. - En orient les empires (les Phénicien, les Parthes, les Ethiopiens ) se voit qualifier de mollesse orientale, l'inverse de la ferocia : la vanitas (la vanité), ( monde grec devient barbare car marqué par se vide( va avec le rejet de la royauté. [...]
[...] Quand on lie la guerre des gaules de César il décrit se monde comme un monde barbare, mais dès qu'il analyse les structure barbare pré barbare il trouve des mots latins : comices pour assemblée du peuple, il parle de lois. Il y a un phénomène de reconnaissance. Quand César parle du peuple gaulois il parle de pop réduite à l'état d'esclavage. Le peuple d'une cité ne peut pas être réduit à la servitude envers une élite. Car la RES publica est Res populi( fondement même de la constitution mixte de Polybe. Une cité c'est ce qui appartient au peuple. Au sein d'un groupe qui partage une cité il est inconcevable qu'il y ait un esclavage. [...]
[...] Phénomène des fondations de cités fut essentiellement oriental : reflète la dualité culturelle de l'empire, la civitas latine # polis grecque. Les concessions connues de la dignité civique sont rares. Trajan et Hadrien organisèrent des communautés germaniques en civitates. Thèse d'A.H.M Jones : excessive et trop pessimiste : les empereurs, auraient seulement été désireux de se décharger de l'administration locale sur les élites; la poliadisation n'aurait guère affecté la vie de la plupart des habitants : ils n'auraient fait que changer d'oppresseurs ( Vision qui ne laisse pas de place à l'éthique dominante et aux aspirations des habitants. [...]
[...] Travers qui s'accommode de la cité mais qui n'en fait pas pour autant une res publica. La cité doit véhiculer des valeurs humaines : humanitas et le système civique doit permettre un mode de vie urbain. Cité définie le monde civiliser, mais ne suffit pas à faire d'un peuple un membre d'un monde civiliser, les romains seront lucides sur eux même et dans les textes montrent que par moment ils deviennent des barbares. Tacite définie Néron comme l'envers de l'humanita c'est un grec. [...]
[...] Les Modernes font la distinction entre colonie déduite où étaient installés des colons, et colonie honoraire ou titulaire créée par une promotion( la déduction, acte juridico-religieux avec un résultat identique. Le droit Latin : Des empereurs ont octroyé le droit latin a des régions entières : Néron aux peuple des Alpes maritimes, Vespasien à toute l'Espagne Concession qui n'entraîna pas automatiquement la transformation des communautés en municipes ou colonies. Colonies latines de l'Italie républicaine nettement séparées de la cité de Rome, tt en suivant l'essentiel de son droit + en copiant largement ses institutions. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture