Rome, Autochtones, carotte du Droit, Civitas Romana, Colonies honoraires, système des Cités Alliées, Romains
Rome s'est confronté à des territoires, à des mœurs et des civilisations très différentes comme le démontrent Strabon et ses analyses géographiques, voire ethnologiques. Ils font face à des civilisations vraiment éloignées de leurs manières de faire : certaines sont plus frustrées (cf Gaulois) d'autre plus avancées/raffinées (Grèce et pays orientaux). Cela développe une conception ambigüe de supériorité teinte d'un complexe d'infériorité. Il faut intégrer les populations, mais aussi digérer les affluences que ces derniers ont sur eux. On se moque de ces Gaulois si inférieurs et ivrognes qui osent boire le vin pur (seuls les dieux peuvent boire le vin pur) en prenant leur repas assis.
[...] Tous les aristocrates parlent le grec. Les pédagogues sont d'origine grecque. Ils ont donc indubitablement une psychologie ambivalente avec une tendance à l'ouverture et une tendance au repli nationaliste. Rome a tiré parti de son expérience italienne vis-à-vis de peuples différents d'elle. Ligne directrice : que tout le monde accède à la citoyenneté romaine en son temps. Il faut attendre +212 avec Caracalla pour que tous les peuples vaincus deviennent pleinement citoyens. A Rome, il y a deux statuts qui se chevauchent : celui des personnes et celui des communautés. [...]
[...] L'honneur est relatif à l'ancienneté du Droit Latin. La Préfecture : est employée pour les peuples qui ne sont pas organisés en Cité mais plutôt dans un cadre tribal. Il ne faut pas brusquer ces peuples, progressivement on les accoutume à vivre en Cité. Le système de la préfecture est une transition vers la romanité : Cf les peuples des Alpes et en Afrique. On octroie au chef de tribu le droit romain, on pousse les élites vers la romanité pour qu'ils romanisent à leur tour. [...]
[...] Elle vient officiellement pour «protéger» son alliée. Mithridate sentait que Rome visait son royaume. Plus Rome devient puissante, moins les traités se font d'égal à égal bien qu'ils gardent textuellement cette fiction d'égalité. Grâce aux traités, Rome n'a pas à envoyer des Légions partout, chose qu'elle ne peut pas matériellement faire de toute façon. Rome se caractérise par un Droit à géométrie variable qui se fonde sur le pragmatisme et l'empirisme de la conquête de peuples aux civilisations fortement éloignées. [...]
[...] Rome et les Autochtones, la carotte du Droit : Rome s'est confronté à des territoires, à des mœurs et des civilisations très différentes comme le démontrent Strabon et ses analyses géographiques, voire ethnologiques. Ils font face à des civilisations vraiment éloignées de leurs manières de faire : certaines sont plus frustrées (cf Gaulois) d'autre plus avancées/raffinées (Grèce et pays orientaux). Cela développe une conception ambigüe de supériorité teinte d'un complexe d'infériorité. Il faut intégrer les populations, mais aussi digérer les affluences que ces derniers ont sur eux. [...]
[...] reconnaissance d'une communauté autochtone qui n'est pas composée de colons. On accorde la citoyenneté romaine et le maintient des coutumes locales contre la soumission à Rome. Ce système est beaucoup utilisé en Espagne ou en Afrique. Il n'y a pas eut de municipes en Gaule. Contre la tutelle romaine, la cité garde ses principes, ses institutions, Rome n'a pas recours aux massacres collectifs etc. Progressivement, les municipes se romanisent complètement. La charge des municipes est tout de même un peu plus lourde que celle des colonies. [...]
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