Rôle religieux des femmes, société romaine, Rome, religion romaine, représentation des déesses, pater familias, prêtresses, vestales, matrones, culte impérial
La religion romaine est une religion sociale, civique, strictement liée à une communauté.
Ainsi, les devoirs religieux sont conditionnés par le statut social des personnes et non par une décision personnelle d'ordre spirituel.
Il est toutefois important de préciser que dans la Rome antique, la culture religieuse est partagée par tous.
Par conséquent, la femme y occupe une place. Celle-ci ressemble à la place qu'elle détient en droit, et qui ne lui permet pas de jouer qu'un rôle de premier plan.
[...] Conclusion : Le rôle de la femme dans la religion romaine relève d'une ambiguïté fondamentale. En effet, la femme est théoriquement exclue par sa nature jugée incapable de tenir des rôles publics. Toutefois, il existe des exceptions qui font que la femme tient un rôle essentiel au sein de la religion romaine. C'est notamment le cas des prêtresses vestales, de la prêtresse Flaminique ou des matrones. De plus, la religion accorde aux femmes quelques privilèges comme le culte impérial, ou une certaine liberté. [...]
[...] Cette pratique est libre et liée à tous les aléas et espoirs de la vie quotidienne. Par conséquent, les femmes y trouvent un espace de liberté. La religion privée s'exerce partout dans de grands sanctuaires ou de modestes chapelles en ville ou à la campagne. Elle prend le plus souvent la forme des grands cultes publics qui est de se rendre au temple, formuler un vœu à l'intention de la divinité que l'on écrit comme un contrat. Si la divinité exauce la demande, la personne se délie de son vœu volontiers et à bon droit selon la formule de quittance, consacrée par des milliers de dédicaces, en offrant ce qu'elle a promis : un sacrifice, un don d'argent, une chapelle ; ou encore un ex uoto, Celui-ci peut prendre diverses formes et peut être une petite statuette de terre cuite ou plus généralement un autel de pierres inscrites. [...]
[...] Les matrones et leurs liturgies : Les prêtresses ne sont pas les seules femmes à avoir des pratiques religieuses autonomes ni même à pratiquer des sacrifices. En effet, au cours d'un certain nombre de fêtes, les matrones (épouse d'un citoyen romain) peut-être par l'entremise d'une sorte de collège « conuentus matronarim » sont appelées pour des rites comportant des offrandes et des sacrifices sanglants ou non. Parmi ces fêtes, on peut citer celle des matronalalia en l'honneur de Junon. Elle a lieu le 1er Mars, durant lequel les matrones offrent de l'encens et des fleurs à Junon Lucina. [...]
[...] Ainsi, les matrones agissent comme des hommes aussi bien dans la guerre que dans le culte. Les femmes dans cette situation sont donc autorisées à prendre un rôle religieux de type masculin. III. Une position favorable aux femmes : A. Le culte impérial : Parmi les formes officielles du culte, il en est encore une au moins, qui intéresse les femmes, il s'agit du culte impérial. En effet, ce qui nous intéresse dans ce culte ; c'est que des impératrices ou des femmes de l'entourage impérial ont été divinisées après leur mort et ont reçu un culte, un temple et des prêtresses. [...]
[...] Les femmes sont donc toujours subordonnées. B. Le culte domestique : Dans le cadre domestique tout d'abord, qui ne représente qu'une partie de la religion privée, la femme apparaît à la fois comme indispensable et comme incapable : le responsable du culte familial est le pater familias, le père ou l'époux. Les sacrifices sont célébrés pour la famille tout entière par le maître de maison, lors des grandes occasions, comme les rituels domestiques d'importance que sont les funérailles ou les fêtes des Morts, ou pour les petits services religieux privés : ainsi la libation quotidienne aux Lares. [...]
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