Sciences humaines et arts, Révolte des esclaves, Sicile, faiblesses de la République, grenier de l'Italie, monde hellénistique, cohésion culturelle, répression romaine
Le texte décrit le début de la révolte des esclaves en Sicile qui a lieu entre 135 et 132. Diodore de Sicile, l'auteur est né 40 ans après et surtout a vécu en Sicile. Trois grandes guerres serviles ont eu lieu, deux en Sicile et une menée par Spartacus : le texte s'intéresse ici à la première. La révolte prend place du fait de l'écrasante domination de quelques propriétaires terriens. Un Syrien, Eunous, prend la tête de cette révolte. On est en 139, c'est l'époque des Gracques et c'est une époque d'instabilité politique à Rome. En 133, Tiberius est assassiné ; c'est aussi une période d'instabilité extérieure avec des difficultés en Espagne. Le texte raconte l'histoire d'une révolte.
[...] Dans le même temps, Rome est engagé en Espagne. En 132, Rupilus, un général romain maintenant consul revient de la guerre d'Espagne : ce sont de nouveaux soldats qui ont pris Numans et qui sont des soldats motivés. Rupilus est un homme politique romain qui a été ruiné et qui a du tout recommencer. Il connait de plus la région assez bien et se sent concerné par cette guerre servile. Rupilus décide d'assiéger Enna, et la famine ne se fait pas attendre : les habitants se mangent entre eux (cela dégrade complètement les esclaves, qui se mangent entre eux). [...]
[...] De plus, les esclaves sont stigmatisés (fouettés, marqués au fer rouge). De plus, les autorités romaines n'interviennent pas tout de suite : la Sicile est loin, et un esclave étant une propriété individuelle, ce n'est pas à l'Etat d'intervenir. De plus, la lutte contre les esclaves n'est pas une lutte noble pour un général romain : elle ne peut aboutir à un triomphe, mais seulement une ovation. II. La constitution d'un royaume servile C'est toute la hiérarchie du monde romain qui est bouleversé par ce soulèvement : un maître violent (Damophilos) est assassiné par ses esclaves, puis ceux-ci se rassemblent et vont consulter Eunous, un esclave très charismatique, considéré comme un magicien, va prendre la tête du mouvement. [...]
[...] Cette révolte est majeure : elle a bien failli détacher la Sicile de Rome. Les esclaves remettent en cause l'asservissement romain. Cette révolte aura des répercussions dans tout le monde servile : elle a des échos dans toutes les provinces (dans les mines de l'Attique, dans le marché à esclave de Délos), mais ces révoltes sont ponctuelle, mal organisé et vite étouffé. Diodore de Sicile est cependant attristé du sort des esclaves : il veut un meilleur traitement pour les esclaves, afin que ceux-ci ne se révoltent moins. [...]
[...] De plus, ils viennent d'un monde où ils vivaient librement : ce sont des citoyens provenant du monde hellénistique : il y a un fort sentiment communautaire. De plus, les esclaves sont très peu nourris. Par exemple, les esclaves bergers vont avoir une certaine liberté pour survivre tandis que les esclaves sont traités de façon inhumaine : le fouet devient banal et les esclaves sont marqués au fer rouge quand ils arrivent sur la propriété. Les esclaves vont donc se liguer. [...]
[...] La Révolte des esclaves en Sicile en 135 Le texte décrit le début de la révolte des esclaves en Sicile qui a lieu entre 135 et 132. Diodore de Sicile, l'auteur est né 40 ans après et surtout a vécu en Sicile. Trois grandes guerres serviles ont eu lieu, deux en Sicile et une menée par Spartacus : le texte s'intéresse ici à la première. La révolte prend place du fait de l'écrasante domination de quelques propriétaires terriens. Un Syrien, Eunous, prend la tête de cette révolte. [...]
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