La restauration de l'Empire sous les Carolingiens, Charlemagne, pouvoir de l'Eglise, Empire chrétien, sacre
Origine biblique du sacre : 12 rois d'Israël étaient sacrés, car ils étaient élus de Dieu. Par imitation, à partir de 672, les rois Wisigoths se font sacrer. Pépin le Bref est sacré en 751 par l'archevêque de Mayence, Boniface. On appose sur le front des huiles saintes. Il est sacré une seconde fois en 754 avec ses deux fils, Charles et Carleman, par le pape : le pape interdit sous peine d'excommunication de choisir un nouveau roi qui n'appartient pas à cette lignée.
[...] Agents subordonnés sont importants car le Comte n'est pas toujours présent dans son Comté ils agissent alors de manière très autonome. A cause de la défaillance du Comte, une autre personne apparait : le Vis-comte (qui deviendra le Vicomte). b. Le Duc et le Marquis Un commandement militaire est aux frontières Duc. Le commandement militaire est institutionnalisé sous les carolingiens. Le chef militaire est le Marquis titulaire d'une ou plusieurs fonctions comtales de la zone qu'il doit défendre. Terme de Duc disparait. B. La hiérarchie ecclésiastique = en tant qu'aide administrative. [...]
[...] De tels agents existent sous les mérovingiens mais sporadiquement les carolingiens institutionnalisent ce système. L'institution se développe partir de 802. Elle marche par paire : deux hommes (un clerc et un laïque) sont chargés de contrôler l'administration du Comté, de recevoir les plaintes contre les agents du roi, ils vérifient l'exécution des ordres du roi, les finances du Comté. Ils ont une vaste délégation de pouvoirs. Ils convoquent aussi une assemblée des hommes libres, ils font prêter le serment de fidélité. [...]
[...] Changement fondamental = disparition du Maire du Palais. Deux officiers prennent en charge les prérogatives du Maire du Palais : le Sénéchal = attendant général gestion du domaine du roi ; et le Comte du Palais = fonction judiciaire et préséance sur tous les officiers laïques. Importance grandissante du personnel ecclésiastique, qui est chargé de la rédaction des actes (administratifs et judiciaires) sous la direction d'un Chancelier (clerc). Archichapelain = principal conseiller ecclésiastique de l'empereur. Organe de conseil informel (pas institutionnalisé, c'est-à-dire qu'il se forme au grès des besoins de l'empereur et de son gouvernement, il appelle auprès de lui qui il souhaite). [...]
[...] Ils rédigent des rapports l'empereur La consultation des assemblées Pratique mérovingienne. Conformément la tradition franque, l'élaboration des lois capitulaires se fait dans le cadre de ces assemblées politiques. La participation ces assemblée est un devoir sous les carolingiens (devoir de l'homme libre). Sous le règne de Charlemagne, les Grands laïques ou ecclésiastiques n'ont qu'un rôle consultatif (avis, conseil) ils ne donnent pas de consentement. A partir du règne de Louis le Pieu (fils de Charlemagne), les assemblées deviennent progressivement des contre pouvoirs. [...]
[...] Deux traditions se rejoignent. L'idée de res publica est restaurée : les carolingiens exercent un ministère dans l'intérêt de la res publica. Section 2 Les moyens de gouvernement Essentiellement le lien de fidélité. Sous-section 1 Les liens de fidélité Les carolingiens comme les mérovingiens font des liens de fidélité un moyen essentiel de gouvernement. Les francs suivent un chef car ils ont prêté serment de fidélité ce chef : on distingue deux types de serment un serment de fidélité général qui s'adresse tous les hommes libres (les esclaves et les affranchis sont en dehors) et un serment de fidélité vassalique qui s'adresse un groupe plus restreint La fidélité des hommes libres Comparable au leudesamium mérovingien. [...]
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