Rome, César, succession impériale, République conquérante, Marius, Sylla, Pompée, noblesse, politiques, guerre sociale, population, antiquité grecque, guerres médiques, histoire, gouvernement, pouvoir absolu, spartacus, Consulat, aristocratie
Après l'élimination physique des frères Gracques, les optimates monopolisent le pouvoir sous l'autorité d'une famille aristocratique puissante, à savoir la famille des Caecilii Metelli. Cette dernière domine la scène politique en fournissant les magistrats les plus importants dont les consuls. Un des clients de cette famille finit par s'imposer à la tête de l'État romain, du nom de Marius (157-86).
[...] De facto, logiquement, Crassus devient jaloux de cette initiative de Pompée. Quoi qu'il en soit, en 71, Pompée (106-48) n'a que 34 ans, il n'a exercé encore aucune magistrature et, pourtant, il apparaît comme un imperator hors du commun, et il obtient même le droit de célébrer un nouveau triomphe. En vérité, cela semble un peu surprenant dans le sens où il vient de remporter une guerre civile. En effet, le syllanien Pompée vient d'écraser le marianiste Sertorius et ses partisans. [...]
[...] Autrement dit, comme les 2 consuls sont morts, alors, le sénat nomme en son sein un interroi, à savoir un sénateur choisi parmi les autres sénateurs. Cet homme est chargé d'organiser les élections consulaires dans un délai de 5 jours, mais s'il n'y parvient pas, alors un nouvel interroi est nommé, toutefois, le 1er interroi a le droit aussi de nommer un dictateur. Et d'ailleurs c'est ce qui va se produire, à l'instigation bien évidemment de Sylla qui tire les ficelles et qui maîtrise la situation. [...]
[...] Ici, pour les suppliciés, il s'agit d'être témoin de leur dégradation corporelle puisque, dans l'imaginaire romain, l'intégrité du corps garantit l'honorabilité du statut du défunt dans l'au-delà. Et, en vérité, le célèbre Cicéron l'a tout à fait compris à travers ces quelques mots : "Le proscrit n'est pas seulement banni du nb des vivants, il est même, s'il peut en être ainsi, relégué plus bas que les morts". Ici, aux temps de ces proscriptions, il y a vraiment une volonté d'éradiquer tout souvenir de ces ennemis de Sylla. De même, certains syllanistes se mettent à marteler les inscriptions sur lesquelles figurent les noms proscrits. [...]
[...] Ici, il s'agit d'une cérémonie beaucoup moins prestigieuse. Cependant, par la suite, en 70, en dépit de leur jalousie réciproque, Pompée et Crassus décident de s'entendre pour se présenter au consulat pour cette année. Ici, ce qui est intéressant réside dans le fait que cela est une amitié au sens romain du terme, certes ils ne s'apprécient mais ils y voient un intérêt politique. Le consul En vérité, Pompée et Crassus ne remplissent pas les conditions légales pour se présenter au consulat. [...]
[...] En effet, le consul marianiste Cinna en profite pour proposer au peuple le retour de marianistes exilés, c'est-à-dire tous ses amis. De facto, immédiatement, son collègue syllanien Octavius le fait destituer par l'intermédiaire du sénat. Ainsi, Cinna est alors chassé de Rome par Octavius mais il parvient tout de même à mobiliser des troupes en Italie. De plus, il est rejoint par Marius revenu d'Afrique. Le retour des marianistes Les marianistes Cinna et Marius décident de marcher à leur tour sur Rome. Ici, désormais, la cité romaine n'est plus une place sacrée interdite de prendre. [...]
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