République conquérante, scipion l'africain, Jules César, monde romain, bassin Méditerranéen, civilisation romaine, Alexandre le Grand, Clisthène, Solon, Polybe, Romulus, luttes patricio-plébéiennes, conquête de l'Italie, bataille de Véies, expansionnisme romain, Servius Tellus, Claude Nicolet, Cornelii, Claudii, Caius Marius, Cicéron, Scipion Emilien, système centuriate, comices centuriates, chevaliers, centurie
La démocratie athénienne et le monde romain ne sont pas des univers étrangers pour plusieurs raisons :
Tout d'abord, ils se partagent un même espace (bassin Méditerranéen).
De plus, ce sont des histoires qui ne sont pas chronologiquement successives. C'est, en effet, très tôt que les romains sont entrés en contact avec la civilisation grecque via des colonies du Sud de l'Italie (= Grande Grèce). C'est au temps des successeurs d'Alexandre le Grand (356-323) que Rome s'est lancée victorieusement à l'assaut des terres grecques, qui sont soumises en quelques décennies.
En outre, au cours de leur histoire, la Grèce et Rome ont entretenu des relations de fascinations réciproques. D'un côté, les romains ont longtemps éprouvé un sentiment d'infériorité à l'égard des Grecs, en accueillant notamment leurs oeuvres philosophiques. De cette manière, dès l'époque de Clisthène (570/565-508/492, réformateur) et même de Solon (640-558, législateur et poète), la cité d'Athènes impressionnait la petite et modeste cité romaine. De fait, les réformes clisthéniennes (508/507) ont sûrement pu nourrir les débats sur la nature du régime qui allait se mettre en vigueur à Rome. Ici, les législateurs grecs ont inspiré les romains. En vérité, de l'autre côté, ce n'est qu'à une époque plus tardive que les Grecs ont commencé à admirer Rome, sous la plume de Polybe (199-133, hipparque et historien grec) qui a été impressionné par l'efficacité des armées romaines et la solidité des institutions romaines.
[...] cognomen (surnom) : (ex : Africanus) Ainsi, un citoyen, de son nom complet peut s'appeler : Publius Cornelius Scipio Africanus (Scipion l'Africain). Par ailleurs, à ces 3 noms, peuvent s'ajouter, dans les documents officiels autres mentions : - la filiation : (ex : “fils de Lucius”) la tribu : à laquelle appartient le citoyen (division administrative) Toutefois, la naissance et la filiation ne suffisent pas à déterminer l'identité du citoyen. En effet, c'est l'inscription dans la tribu qui donne accès à la citoyenneté, à la place du citoyen dans la communauté de la cité. [...]
[...] Autrement dit, chaque citoyen est rattaché à une tribu en fonction de son lieu de naissance. Selon la tradition, le roi Servius Tellus (575-535) aurait créé ce principe de tribus géographiques afin de répartir les citoyens selon leur localisation et non plus selon l'appartenance à une famille. Ici, à l'image de Clisthène, il souhaite détacher le peuple de cette influence aristocratique. Au temps du roi Servius Tellus il y aurait eu 4 tribus urbaines. Mais au fur et à mesure des conquêtes, d'autres tribus ont été créées. [...]
[...] Dans ce sens, Cnaeus Cornelius Scipio Hispanos (220-176 préteur en 179) écrit : - “Cnaeus Cornelius Scipion Hispanus, préteur, édile curule, deux fois questeur, tribun militaire, décemvir pour les jugements, décemvirs des sacrifices. Ma vie a enrichi les vertus de ma lignée. J'ai engendré des enfants, j'ai cherché à égaler les exploits de mon père. J'ai mérité la louange de mes ancêtres, qui se sont réjouis de me voir né pour leur gloire. Mon honneur a rendu fameuse ma lignée”. Ici, forcés de constater une pression sociale certaine à l'intérieur des familles aristocratiques dans le sens où chaque citoyen romain veut faire aussi bien voire mieux que ses ancêtres. [...]
[...] De cette manière, dès l'époque de Clisthène (570/565-508/492 réformateur) et même de Solon (640-558 législateur et poète), la cité d'Athènes impressionnait la petite et modeste cité romaine. De fait, les réformes clisthéniennes (508/507) ont sûrement pu nourrir les débats sur la nature du régime qui allait se mettre en vigueur à Rome. Ici, les législateurs grecs ont inspiré les romains. En vérité, de l'autre côté, ce n'est qu'à une époque plus tardive que les Grecs ont commencé à admirer Rome, sous la plume de Polybe (199-133 hipparque et historien grec) qui a été impressionné par l'efficacité des armées romaines et la solidité des institutions romaines. [...]
[...] Néanmoins, les 2 frères finissent par se disputer à tel point que Romulus commet un fratricide en tuant Rémus. Il crée alors sa cité et devient très vite un roi conquérant en livrant notamment des guerres aux Sabins, voisins des Romains. Ici, ce conflit s'inscrit dans l'enlèvement des Sabines, un épisode légendaire de l'histoire de Rome au cours duquel la 1ère génération des hommes romains se procure des femmes en les enlevant aux autres villes de la région, notamment des Sabins. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture