Cultes très variés, dans leurs formes, leur expression, leurs origines. Cultes ouverts à tous dans tout l'Empire, cultes réservés à des initiés (« à mystères »), cultes oraculaires... Seul lien : ils sont issus de l'Orient, mais cet espace est vaste (monde grec, monde gréco-oriental, monde sémitique, égyptien, religions extérieures à l'Empire...).
Longtemps, les historiens se sont ralliés aux études de Franz Cumont, qui voyait un développement continu des religions orientales dans l'ensemble du monde romain durant les premiers siècles du principat. Il envisageait cette évolution comme une conversion de plus en plus importante dans toutes les provinces, mouvement irrésistible emportant toutes les vieilles religions (...)
[...] Mais l'implantation des cultes égyptiens n'a pas été très importante en Bretagne, et a touché principalement le sud (et pas les régions militarisées des Murs). Le culte de la grande mère, Cybèle A. Le contenu de son culte Divinité du mont Ida, en Phrygie : déesse de la Terre, Terre-mère, terre sauvage c'est à dire des montagnes boisées et difficilement pénétrables. Elle règne sur la nature intouchée par l'homme. Liée aux phénomènes annuels de la croissance et du dépérissement de la végétation. [...]
[...] Il se répand en Occident par l'intermédiaire des militaires. Autres dieux syriens : Melqart de Tyr (devenu dieu principal de Gadès), Belos (c'est à dire Jupiter Bellus, à Vaison) . Ces cultes syriens présentent le cas-type de cultes restés dans leur milieu d'origine : quand ce milieu est transplanté en Occident (soldats ou marchands), il apporte avec lui son dieu, mais le culte ne connait aucun rayonnement en dehors de ce groupe. Le christianisme Pour notre période, le manque de documents concernant la pénétration du christianisme dans les provinces occidentales de l'Empire est frappant. [...]
[...] Les martyrs sont pour 35 à 45% d'origine gréco-orientale, mais le plus remarquable est le nombre de convertis issus des milieux latinisés (Marturus, Blandine . ) des accusés répondent même à l'accusation en latin). Sur le plan social, la communauté est très diverse : hommes riches et citoyens, hommes libres non citoyens dont certainement des affranchis, esclave (dont la plus célèbre : Blandine) . La persécution est présentée comme un mouvement populaire hostile, dont il est difficile d'identifier la cause (peut être animosité virulente des sénateurs de Cybèle, mais aussi période de crise économique qui semble avoir des conséquences désastreuses sur la région). [...]
[...] Plusieurs chapelles à Trèves, dont une dans une aire réservée aux cultes indigènes. Traces beaucoup plus rares dans l'ouest et le nord ouest des Gaules. Germanies Correspondance directe entre la densité des traces et la présence militaire. Existence de mithraca tout au long du Rhin et de ses affluents, surtout entre Strasbourg et Cologne. Le plus ancien est daté de 148, à Böckingen sur le Neckar. Dimension moyenne paraît dans ces régions être plus importante qu'ailleurs. Bretagne Trouvailles nombreuses mais un seul mithraeum certifié, a Vercovicium (Housesteads). [...]
[...] Les cultes égyptiens Culte rendu aux 2 grandes divinités d'Alexandrie, issues du syncrétisme hellénistique lagide, Isis et Sérapis. Sérapis, formé par l'hellénisation d'Osiris, a été associée à sa parèdre, la très ancienne divinité égyptienne Isis. Or, sur le plan religieux, l'Égypte bénéficie dans l'Empire d'un préjugé très favorable et passe pour être le pays le plus anciennement et le plus profondément religieux du monde, possédant les prêtres les plus savants. A. Le contenu de ces cultes Certains empereurs ont accordé leur faveur à Isis et Sérapis, particulièrement Vespasien (devait son pouvoir en grande partie au Sérapis d'Alexandrie). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture