religion, sanctuaire, Gaule, sacré, espace public, structures religieuses, espace urbain, temples classiques, culte impérial, religion gallo-romaine
Au Ier siècle de notre ère, les empereurs successifs organisent le territoire des Gaules en cités romaines. Les peuples gaulois commencent alors à se romaniser. Depuis la conquête romaine, les relations avec Rome sont plutôt paisibles malgré quelques soulèvements partiels et occasionnels. Depuis le Ier siècle, les élites se sont installées en ville, se sont coupés les cheveux et se sont mis à parler latin, langue commune qui facilite les transactions. Ces mutations culturelles et politiques majeures s'accompagnent d'une mutation religieuse puisque les divinités romaines sont introduites dans ces nouvelles cités. Dans le but de faciliter l'insertion romaine sur ce territoire et particulièrement l'insertion religieuse, les premiers empereurs proscrivent progressivement les sacrifices humains et le druidisme. Cette dernière interdiction prive les Gaulois de leurs chefs spirituels et religieux, et de leur savoir ancestral puisque les druides étaient les dépositaires de la tradition orale.
[...] Le souverain chrétien ordonne la fermeture et la destruction de tous les temples. Par la suite, les sites religieux ont souvent été conservés puisqu'on y bâtissait généralement des constructions chrétiennes. S'il me reste du temps (il y a cependant une certaine survivance, en filigrane, de cette religion gallo-romaine dans le christianisme. Comme la nouvelle religion monothéiste ne peut pas éradiquer complètement les pratiques païennes et doit se fonder sur un socle commun, certaines pratiques anciennes ont été radicalement christianisées. Les déesses mères sont à présent interprétées comme Sainte- Marie, les sources sacrées deviennent des sources miraculeuses, les fêtes traditionnelles mettant à l'honneur la nature sont adaptées au calendrier liturgique. [...]
[...] Religion et sanctuaire en Gaule au IIIe siècle Au 1er siècle de notre ère, les Empereurs successifs organisent le territoire des Gaules en cités romaines. Les peuples gaulois commencent alors à se romaniser. Depuis la conquête romaine, les relations avec Rome sont plutôt paisibles malgré quelques soulèvements partiels et occasionnels. Depuis le Ier siècle, les élites se sont installées en ville, se sont coupé les cheveux et se sont mis à parler latin, langue commune qui facilite les transactions. Ces mutations culturelles et politiques majeures s'accompagnent d'une mutation religieuse puisque les divinités romaines sont introduites dans ces nouvelles cités. [...]
[...] Au sanctuaire des Sources de la Seine, en Bourgogne, on a retrouvé plus de 300 ex-voto sculptés en bois de chêne qui représentent des pèlerins, des personnages malades, des animaux, des parties de corps humain C. Le culte privé Le culte n'était pas que public, il s'organisait également de manière domestique. Les divinités protectrices du foyer, les Lares et les Pénates, étaient honorées dans des niches ou petites chapelles situées dans les maisons, des Laraires. Les Lares incarnent les esprits des ancêtres de la famille. Ils sont représentés comme de jeunes hommes imberbes, le torse droit, dans une position de danseur. Avant chaque repas, on leur offre un peu de nourriture pour s'attirer leurs faveurs. [...]
[...] Cette pratique perdure massivement jusqu'au IVe siècle. C. Les équipements des sanctuaires Dans la vie romaine, les aménagements hydriques sont très importants. L'eau est nécessaire à chaque étape de la pratique religieuse et est parfois considérée comme guérisseuse. Des thermes sont donc placés à l'entrée des sanctuaires, les ablutions étaient nécessaires pour se purifier avant le service religieux et les banquets sacrés. Les spectacles théâtraux sont associés à des sanctuaires comme celui d'Autun. On recense une centaine de théâtres pour la Gaule. [...]
[...] Conclusion Les divinités et les cultes gaulois, romains et orientaux ont été parfaitement assimilés, ils forment la religion gallo-romaine dont le IIIe siècle est l'expression la plus aboutie. Au IVe siècle, la Gaule, comme l'Empire romain, sort affaiblie de la crise du IIIe siècle, sa puissance est amoindrie par des dysfonctionnements et des stagnations à tous niveaux, aussi bien administratifs que culturels ou productifs. Les temples et sanctuaires subissent alors des destructions liées au manque de moyens ainsi qu'aux édits successifs des empereurs chrétiens. En effet, Constantin puis Théodose, par une série de décisions, interdisent le paganisme. [...]
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