Règne d'Alexandre le Grand, conquêtes d'Alexandre le Grand, Philippe II, Isocrate, victoire de Chéronée, Asie Mineure, Phénicie, Egypte, bataille de Granique, Bactriane, Soudaine, Inde, Achéménides, Babylone, Macédoine, Darius III
Alexandre crée quelque chose de nouveau. Son règne est court. Il arrive au pouvoir en -336 à l'âge de 20 ans, et meurt en -323. Son règne bouleverse la carte politique du monde connu. Il y a une ouverture vers l'Orient qui est vaste. La zone d'influence correspond à l'ancien Empire achéménide. Cela a une conséquence importante. En effet, de ce noyau hellénique, on va s'ouvrir à tout un monde différent, peuplé d'Orientaux. Cela englobe des peuples différents au niveau de la langue, de la culture... Depuis longtemps, des idées de conquête de l'Asie circulent en Grèce. Isocrate, dans un discours en 380, pensait qu'il fallait conquérir des terres en Asie. Cela serait le moyen de trouver des terres pour tous les errants en Grèce.
Lors d'un second discours, en 356, intitulé Philippe, il revient sur des idées et pense à Philippe II pour accomplir cette conquête. Mais Philippe II est occupé par la Grèce. C'est seulement après la victoire de Chéronée en -338, que cette idée peut resurgir et se concrétiser. Cette initiative ne vient pas seulement de Philippe II. Après Chéronée, Philippe construit une koinon, une fédération de cités grecques conquises. Ce koinon a le projet de vaincre les Perses et de conquérir l'Empire perse, mais pas toute l'Asie.
[...] Il s'orientalise d'une certaine façon. Cette évolution déplait à ses compagnons macédoniens, qui préfèrent rester dans la tradition des hommes fidèles. Autre signe de l'évolution est qu'Alexandre ne vas plus porter le titre de roi des Macédoniens, mais celui de roi Alexandre. On est dans une personnification du pouvoir. Il reprend beaucoup de chose de l'Empire perse comme les monnaies, le sceau pour authentifier les documents. En -330, conspiration de Philotas et de son père Parménion, ce qui permet à Alexandre d'affirmer son pouvoir. [...]
[...] Cela va être pour eux, l'occasion de se rallier au roi en acceptant de se soumettre ou craindre d'être désarmé et de devoir fuir comme Harpale. En effet, il pique dans les caisses et se réfugie en Grèce. Alexandre prend toute sorte de mesures pour essayer de pacifier l'Empire. Il oblige les cités grecques à ouvrir leurs portes aux bannis. Dans toutes les cités, des partis se sont opposés. Cela a donné lieu à un bannissement. Alexandre réclame qu'on lui rende un culte en tant que dieu invaincu → théos anikétos. On s'achemine vers un dirigeant tout puissant quasi despotique. [...]
[...] Alexandre combat en Cilicie en novembre -333, lors de la bataille d'Issos. L'armée perse recense un très grand nombre d'hommes, plus de hommes, alors que l'armée d'Alexandre ne compte qu'un peu plus de hommes. La famille de Darius III tombe aux mains d'Alexandre. Toutes les forces de Darius III sont repoussées vers l'Est. La péninsule anatolienne est donc maitrisée. Alexandre va continuer sa route vers la Phénicie et aussi plus au Sud. Il décide de cela afin de se rapprocher de l'Égypte, et de contrôler tout le bassin méditerranéen. [...]
[...] Son règne est court. Il arrive au pouvoir en -336 à l'âge de 20 ans, et meurt en -323. Son règne bouleverse la carte politique du monde connu. Il y a une ouverture vers l'Orient qui est vaste. La zone d'influence correspond à l'ancien Empire achéménide. Cela a une conséquence importante. En effet, de ce noyau hellénique, on va s'ouvrir à tout un monde différent, peuplé d'Orientaux. Cela englobe des peuples différents au niveau de la langue, de la culture . [...]
[...] Après Issos, Alexandre conquiert des villes syriennes. A Tyr, un siège extrêmement important est mené. Tyr se trouve sur une île. Alexandre va devoir s'ingénier à prendre l'île. A Tyr, on a une divinité syrienne nommée Melchar. Il est assimilé à Héraclès par les Grecs. Or, Alexandre comme sa dynastie des Argéades, se dit descendant d'Héraclès. Il a donc la prétention de sacrifier à Héraclès dans le sanctuaire. Mais pour les Tyriens, il est impensable qu'un étranger vienne vénérer leur dieu. [...]
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