Sciences humaines et arts, monachisme byzantin, réformes, réformes stoudite et athonite, expérience stoudite, mont Athos, monachisme athonite
Le monachisme byzantin est particulier, car il se décline sous trois formes : l'anachorèse, plus prestigieuse, le cénobitisme, moins florissant qu'en Occident, et le cas particulier des laures. Il se développe considérablement après la crise iconoclaste, en particulier en Bithynie. Plusieurs problèmes se posent néanmoins à lui : l'influence trop importante des laïcs, la succession népotique des higoumènes, le caractère éphémère de la majorité des fondations, etc. Ce monachisme a donc besoin de réformes.
[...] Ils doivent ruser et leur faire des dons. Ce monastère permet de préserver une conscience nationale géorgienne. Il conserve de nombreux manuscrits en géorgien et transmet une partie de sa culture. On possède un acte daté de 1047 par lequel un receveur impérial fixe les impôts sur les possessions du monastère. Le total des terres fait 4500 ha répartis en une vingtaine de domaines différents et dispersés (dont certains dans la vallée du Strymon). Au Iviron connaît des revers car l'higoumène est accusé de complot contre l'empereur. [...]
[...] Bibliographie : T. STOUDITE, Les grandes catéchèses abbaye de Bellefontaine O.DELOUIS, Saint Jean-Baptiste du Stoudios la contribution d'un monastère à l'histoire de l'Empire byzantin. 454-1204 il prouve qu'il y a plusieurs temps dans l'histoire du monastère : jusqu'à 787; 787-843 : rôle de Théodore Stoudite; 843-1204 : enrichissement et faveur du monastère J.LEROY, La vie quotidienne du moine stoudite Histoire du christianisme Tome article de Gilbert DAGRON Le millénaire du mont Athos volumes, recueil d'articles dont La conversion d'Athanase l'athonite à . [...]
[...] La Grande Laure Le typikon de la grande laure est rédigé par Athanase lui même dans les années 972 (forte inspiration stoudite). Il rappelle les circonstances de fondation et expose des règles concernant le recrutement des moines, la vie monastique et l'élection à l'higouménat. La fondation est une laure avec au centre un koinobion et autour, des cellules pour les ermites. Le nombre de moines est d'abord fixé à 80 puis il augmente. Le monastère est considéré comme libre et autonome L'higoumène est normalement désigné par son prédécesseur ou, le cas échéant, par les les plus vieux moines de la communauté. [...]
[...] L'expérience stoudite : le retour à un cénobitisme intégral. Étapes de la carrière de Théodore Stoudite Théodore Stoudite (759-826) naît dans une famille de l'administration civile, activité à laquelle il est d'ailleurs destiné. Néanmoins, il choisit de s'en détourner pour prendre l'habit monastique à la suite de son oncle Platon. C'est d'ailleurs avec lui qu'il s'installe en Bithynie dans le monastère de Sakkoudion. En 796 l'affaire du remariage de Constantin VI (empereur depuis 790) éclate : l'empereur envoie sa femme au couvent et épouse sa maîtresse. [...]
[...] Le monachisme stoudite Théodore Stoudite exclut complètement l'érémitisme. Dans son monastère, les moines doivent respecter trois voeux : de chasteté, de stabilité et de pauvreté absolue. C'est d'ailleurs sur ce dernier point que Théodore insiste. Voilà pourquoi les moines sont étroitement surveillés, leurs paillasses régulièrement fouillées et des canons pénitentiels promulgués pour lutter contre la possession d'objets. Cela va même jusqu'à la redistribution hebdomadaire des vêtements. Les moines ont l'obligation de travailler et chacun d'eux a une tâche et un rôle précis (diaconie) : un travail manuel ou intellectuel (copie dans un scriptorium, travail de la pierre, des terres, etc). [...]
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