antiquité grecque, Rome antique, Auguste, principat d'Auguste, principat augustéen, sénatus-consultes, Tibère, recensement, réforme fiscale, Néron, consilium principis
Le Sénat a connu des réformes majeures sous Auguste. Sa composition fut modifiée, avec un cens sénatorial établi à 1 million de sesterces, faisant de l'appartenance à l'ordre sénatorial une condition préalable pour y accéder. Le Sénat se réunissait dans la curie de César, suivant un protocole rigoureux, avec les séances commençant par des serments à l'empereur et des voeux à la République. Malgré la perte de certaines compétences, comme la gestion des affaires étrangères au profit du prince, le Sénat conservait des responsabilités financières, la frappe de la monnaie, et la gestion de certaines provinces. Les sénatus-consultes, votés par le Sénat, avaient force de loi et il acquérait des compétences judiciaires pour juger des affaires spéciales.
[...] Conquête et organisation des territoires sous Auguste La politique de conquête et l'organisation des territoires sous Auguste révèlent une approche différenciée entre l'Orient et l'Occident, reflétant les défis et les opportunités uniques de chaque région. En Orient, Auguste hérite d'une structure de royaumes vassaux établie par ses prédécesseurs. Il maintient cette structure, utilisant ces royaumes comme un tampon contre l'influence parthe. Au fil du temps, il annexe progressivement ces territoires à la mort de leurs souverains, transformant certains en provinces romaines, comme la Galatie. L'Égypte, annexée en 30 av. J.-C., garde un statut particulier en tant que possession personnelle d'Auguste, crucial pour ses ressources. [...]
[...] D'autre part, Auguste établit de nouvelles infrastructures administratives et politiques. Autour de l'empereur se forme le Consilium principis, un conseil informel comprenant des amis, des sénateurs, des responsables équestres et des juristes pour conseiller le prince. En plus de cette structure, il y a la cour impériale, ou aula caesaris, qui émerge sous les règnes de Tibère et Claude. Elle s'organise autour de la maison d'Auguste sur le Palatin, évoluant vers un quartier impérial à la fin du Ier siècle. [...]
[...] La carrière sénatoriale était structurée en échelons, permettant d'accéder à des postes cruciaux dans l'administration civile ou militaire. Le rôle d'Auguste dans ce système Le rôle central dans ce système était tenu par le princeps, une figure dotée de pouvoirs légalement définis depuis 23 av J.-C. Ce pouvoir s'appuyait sur l'imperium maius et la puissance tribunicienne, qui conféraient au princeps une position de suprématie incontestée. Ses prérogatives incluaient des décisions cruciales telles que la déclaration de guerre ou de paix, la levée des impôts et le pouvoir de légiférer. [...]
[...] Les conseils provinciaux, le Concilium, jouaient un rôle dans le contrôle de la gouvernance. Les provinces impériales étaient gérées par des légats Augusti propraeore, choisis par l'empereur, avec des rôles de maintien de l'ordre, de justice et de supervision financière. Ils étaient aidés par des auxiliaires spécialisés pour ces fonctions. [...]
[...] Les interventions impériales se limitaient à ces fonctions, assurant une communication efficace entre Rome et les régions. Les nouvelles voies étaient gérées par un sénateur consulaire, et des procurateurs fiscaux apparaissaient pour lever les principaux impôts. Concernant les provinces, l'Empire romain les divisait en sénatoriales, pacifiées et romanisées, et impériales, périphériques avec des légions. Les provinces sénatoriales étaient dirigées par des proconsuls, avec un questeur pour les finances, tandis que les biens impériaux étaient gérés séparément. Auguste avait mis en place des mécanismes pour surveiller les proconsuls et utilisait des procurateurs et affranchis pour contrôler l'administration. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture