Aspects religieux les plus répandus mais les plus mal connus parce que difficilement saisissables. Pourtant ces religions locales sont le fondement même de la VQ de la masse des indigènes. Leur existence est aussi le reflet de la politique générale de Rome, la tolérance. Les dieux et cultes locaux sont reconnus comme une composante légitime de la vie publique et privée des provinciaux. Ces dieux et cultes locaux ne sont pas considérés comme inférieurs et les provinciaux restent libres de célébrer la divinité qu'ils veulent tant qu'il n'y a pas atteinte portée aux intérêts romains (...)
[...] Les interprétations par les grands dieux de Rome sont donc courantes et très diverses suivant les régions Les fidèles La grande masse des fidèles de ces cultes syncrétiques provient du milieu indigène. Dans la péninsule ibérique dédicants sont connus par leur nom, parmi eux aucun fonctionnaire impériale, aucune administrateur. Il s'agit le plus souvent de petites gens, souvent de ocndition très modeste. Ces fidèles agissent de leur propre mouvement, sans aucune directive ni entrave officielle Les sanctuaires et les lieux de culte Sanctuaires restés à ciel ouvert : dans la péninsule ibérique, sanctuaire près d'Ebora peut être attribué à Endovellicus. [...]
[...] Mercure se trouve surtout au nord de la Garonne et de Lyon, peu présent en Aquitaine et Narbonnaise. Ses surnoms sont nombreux et indigènes d'origine, ex : Arvernus, Vellaunus (le bienveillant). Représenté le plus souvent barbu, vêtu à la gauloise avec une tunique, serpent à tête de bélier et peut être muni de deux ou trois visages. Mars est mieux représenté en Aquitaine et en Narbonnaise mais aussi dans le nord de la Gaule. Il a acquis de nombreux surnoms comme Camulus (puissant). [...]
[...] À cette époque il existe d'autres formes de monuments funéraires : l'urne de pierre sans décoration sculptée, le cippe en forme de pyramide . les stèles anthropomorphes sont très abondantes dans la péninsule ibérique et se présentent sous la forme d'un disque ou d'une rosace décorant le sommet d'un cippe arrondi. Cet art funéraire qui a pris des formes si variées est la preuve évidente de la grande religiosité qui accompagne la mort dans toutes les régions de l'Occident romain. [...]
[...] Il marque une transition entre le panthéon celtique de la fin de période d'indépendance et le panthéon gallo-romain de la période postérieure. C'est une étape dans le syncrétisme. Décor réparti en trois séries d'images. Sur la base : divinités indigènes déjà romanisées dans leur représentation, ex Mercure porte le caducée et des ailes sur son couvre-chef, il est ici Teutates avec Rosmerta, un doublet de Rigani. Mars indigène, Apollon, Diane, Fortuna. Ce sont des divinités qui sont spécialement adorées dans l'est de la Gaule. [...]
[...] À Arles ont été utilisés des sarcophages d'influence hellénistique : hésitation entre les influences grecques et romaines. Ex mausolée des Iulii à Saint-Rémy-de-Provence : tradition méditerranéenne. À Nîmes l'art funéraire du Ier siècle est profondément romain : les stèles sont ornées des bustes des défunts de la même façon qu'ils le sont en Italie. Décoration plus riche et exubérante en associant figure humaine ou animale au décor végétal. Le monument funéraire de type romain a pénétré les Trois Gaules au cours du Ier siècle mais ces régions connaissent un retard certain par rapport à la Narbonnaise et aux Germanies. [...]
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