Protohistoire de la Méditerranée orientale, néolithique, cités-Etats, archéologie, sédentarisation humaine, djézireh syrienne, Mésopotamie, site de Tell Abada, Tepe Gawra, Uruk, Sumer, Akkad, colonisation urukéenne, Euphrate, Mari, âge du bronze, Palestine
Pour la Méditerranée orientale, la protohistoire commence avec le néolithique et termine avec la constitution des cités-États ou proto-États. On passe également du village à la cité au point de vue archéologique. Le problème réside dans le fait que ces sociétés doivent avoir une organisation sociale dans les villes nouvelles, mais aussi quel est le matériel qui nous permet de parler de ces sociétés qui finissent par constituer les premiers États. La question de la collectivité est donc très importante. Comment passe-t-on de rapports individuels/collectifs à autre chose ? Les mécanismes de ces changements ne peuvent être compris que partiellement, les données permettant de les comprendre remontent au néolithique.
Le phénomène de néolithisation, c'est-à-dire un changement radical de mode de vie par la sédentarisation et la naissance de l'agriculture. L'élevage est un des phénomènes majeurs de l'histoire de l'humanité. L'apparition de l'écriture et l'urbanisation constituent une charnière significative. Au Proche-Orient, le néolithique démarre avec le natoufien, aux environs de 12 000 ans av. J.-C., c'est le début de la sédentarisation. Entre le natoufien et le PPNA, on place la domestication de certaines espèces cultivées comme les céréales et les légumineuses puis entre le PPNA/B, on place la domestication des premières espèces animales.
[...] Il existe une céramique grise, une céramique rouge et une céramique rouge peinte. On trouve des productions très soignées, à intégrer dans les transformations socio-économiques. La production d'objets de luxe et à intégrer dans une chaîne de développement de la société. La métallurgie est alors importante pour ce développement, le bronze est travaillé dès cette époque dans des régions comme l'Anatolie. Le cuivre et l'étain sont des matériaux natifs, le cuivre constitue la plus grande part du bronze, il est de plus très souple, sans véritable intérêt technique à l'état natif, pourtant la première métallurgie est celle du cuivre, elle n'est donc pas à affecter d'abord aux outils, elle permet d'abord de fabriquer des objets de parure. [...]
[...] Il y a un véritable projet d'urbanisme dans la refondation de Mari II. Mari II est détruite dans un épisode violent, les édifices centraux montrent des traces d'incendie et de destruction, on sait que les Akkadiens ont placé les leurs à la tête de la ville par des écrits postérieurs, on suppose que les Akkadiens détruisent Mari II. Une révolte a lieu à la fin de la ville II et il se peut que la destruction soit une punition d'Akkad. [...]
[...] Akkad est une cité située dans la région nord de Bagdad, elle n'est pas encore localisée avec certitude. Sargon d'Akkad a un empire aux alentours de 2300 av. J.-C. Il bâtit un empire, en partie aux dépens des souverains du sud de la Mésopotamie. La langue sumérienne est très peu connue par opposition à l'akkadien. La redécouverte de la Mésopotamie se fait d'abord par l'écriture. Les écritures proche-orientales ont dû attendre que des Occidentaux viennent sur place à partir du XVIIe pour être redécouverte. [...]
[...] Il semble que ces établissements soient le fait d'installations égyptiennes datant de 3300 avant notre ère. Certains présentent des changements aux alentours de 3000 où ils semblent intégrés dans le circuit centralisé égyptien. Dans la seconde phase du Bronze ancien, on rentre dans une phase d'urbanisation, entre 3000 et 2700 avant notre ère. On constate le développement d'agglomérations importantes qui deviennent les principaux établissements des périodes postérieures, l'habitat se cristallise dans cette période. Les sites existent dès le BA I et ils sont fortifiés au BA II, ces transformations supposent un changement social. [...]
[...] La fonction des bulles nous sont d'abord inconnue, puis après un passage aux rayons on se rend compte que les bulles contiennent des jetons, pour les périodes plus récentes, ces bulles sont gravées. Les bulles et les jetons sont des archives rendant compte de transactions. On trouve également des sceaux et des scellés, on en retrouve sur le site de Tell Sabi Abyad. On retrouve des sceaux similaires à Tepe Gawra, le répertoire symbolique de ces sceaux peut être comparé entre Gawra et Arslantepe. La face active de ces sceaux est souvent circulaire. [...]
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