Protohistoire européenne, exemple de la Gaule, néolithique, âge des métaux, sources textuelles indirectes, apparition de l'écriture, peuples hyperboréens, âge du fer, Hallstatt, La Tène, Hérodote, âge du bronze final, fibule, monumentalisation des agglomérations, civilisation des oppida
L'instrumentum est le nom du petit mobilier, comme les fibules ou les jetons.
La protohistoire renvoie à l'âge des métaux, ce terme date de la fin du 19e siècle. On trouve des sources écrites indirectes et des sources archéologiques. La protohistoire change selon les régions du monde. Le terme apparaît en 1870, d'abord sous forme d'adjectif, puis la définition se précise de plus en plus. On trouve différentes définitions de la protohistoire. C'est d'abord défini comme étant l'âge des métaux comme le cuivre, le bronze et le fer. Puis on définit cette période par la présence de peuples sans écriture pour lesquels on dispose de sources textuelles indirectes. La protohistoire est une période qui serait située entre la préhistoire et l'apparition de l'écriture.
Il semble, en vérité, que cette période regroupe le néolithique, qui voit la naissance de nombreuses évolutions, ainsi que l'âge des métaux. La période s'étendrait donc du néolithique à l'apparition de l'écriture. Dans le sud de la France, la limite haute serait la conquête romaine. En ce qui concerne les sources textuelles, les premiers textes apparaissent au IXe siècle av. J.-C., les populations européennes sont nommées des peuples hyperboréens. La fin de la protohistoire se joue en 52 av. J.-C. en Gaule continentale et en 125 av. J.-C. en Gaule méridionale. On trouve donc des sources chez Homère, ou Hérodote, mais également chez Jules César.
[...] L'incinération implique une réduction en cendre totale, sauf que l'incinération dont on parle ici contient des morceaux d'os, il s'agit donc en réalité d'une crémation. L'une des nécropoles livrant les tombes les plus anciennes est celle du Moulin à Mailhac, cette nécropole se développe à l'extérieur de l'enceinte urbaine, on retrouve 3 nécropoles dotées de noms différents du fait d'une fouille séparée, il semble que l'on puisse parler d'une seule grande nécropole originelle. Plusieurs campagnes ont lieu entre 1950 et 1973. [...]
[...] Dans l'habitat du Baou Roux, le plan n'est pas clairement identifié, les fortifications sont absentes, mais il y a un mur de soutènement en pierres sèches. De plus, on y a retrouvé un mobilier du BF très important. Le site s'étend sur près de 4 hectares. Pour l'habitat de Carsac, on parle de proto-urbanisation. L'habitat est construit sur un plateau, l'enceinte s'étend sur près de 800 mètres de long pour plus d'un mètre de profondeur. L'habitat serait étendu sur près de 20 hectares. [...]
[...] On voit également l'augmentation du nombre de sites de bas de pente. Dans le Languedoc, on voit un développement des habitats de plaine (Languedoc central), on voit également des sites perchés de petites ampleurs. On constate également un fort développement urbain pour les agglomérations comme Lattes ou Nîmes. Dans le Roussillon, les corbières continuent à être abandonnés, et de nouvelles agglomérations ainsi que des essors urbains se déroulent comme à Ensérune ou Montlaurès. On voit une distinction entre trois types de sites, de petites agglomérations de hauteur, de grands sites ou oppida-marché, et enfin des sites avec une parure monumentale comme Glanum ou Arles. [...]
[...] Puis les post-modernistes font des comparaisons, et on voit l'émergence de certains personnages avec la naissance d'une clientèle. Aujourd'hui, les nouvelles approches révèlent une connaissance du territoire, les tombes sont associées à des agglomérations et le système est très structuré. Le concept de sites princiers est d'abord établi par Wolfgang Kimmig en 1969. La situation géographique est privilégiée, le site est très souvent fortifié et propice aux communications. Les tumulus sont présents et sont riches en objets funéraires et pouvant être qualifiés de tombes seigneuriales. [...]
[...] Puis, dans la phase trois, on voit la multiplication des vases d'accompagnement ainsi que de la nourriture et des os. À Olonzac, on trouve un vase ossuaire dans une petite fosse circulaire, dans la tombe 18, la fosse est comblée par du charbon associé à des os humains. On trouve de la céramique grecque à figures rouges, des vases italiques très rares dans l'habitat, on trouve encore des éléments d'armement, près de 30% des tombes présentent des armes. La majorité des éléments sont liés à la consommation de liquide et surtout de vin, comme des cratères ou des oenochoés. [...]
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