Principat, Rome antique, Jules César, Pompée, Octave, Auguste, dictature perpétuelle, Marc Antoine, imperator, tribun de la plèbe, imperium, ordre sénatoriel
À la dernière moitié du 1er siècle, deux généraux vont sortir du lot et vont chacun d'abord s'associer puis se dissocier : Pompée le Grand et Jules César. Le premier veut rassoir l'autorité des optimates et l'autre entend les revendications populaires, mais veut s'emparer du pouvoir. C'est une guerre civile qui va les opposer et elle se solde par la défaite de Pompée, César devient seul consul et se fait conférer la dictature perpétuelle. C'est la violation des garde-fous.
[...] • Le bureau « amemoria » contient les archives des affaires politiques. L'empereur confie aux anciens magistrats des grands services concernant Rome notamment qu'ils vont devoir gérer. (Entretien des aqueducs, approvisionner Rome en blé́, assure l'administration des jeux) Ces anciens sont envoyés en province (les plus riches/prisés : d'Afrique et d'Asie) pour les gérer. ADMINISTRATION LOCALE : à la tête de chaque province, il y a un gouverneur : son rôle est de maintenir l'ordre, contrôler l'activité́ financière, surveiller les travaux publics, rendent la justice et leur décision est susceptible d'appel (décisions locales dans les cités). [...]
[...] Cet assassinat va déclencher une réaction des héritiers politiques de Jules César qui sont Marc Antoine et Octave le petit neveu de César. En adoptant Octave hérite de sa fortune et hérite de toutes les relations de clientèle, la fidélité de régions de César. Octave et Marc Antoine s'allient. Ils sont vaincus, élimé et Lépide se partagent le territoire de l'empire qu'ils vont administrer pour une durée de 10 ans. L'affrontement apparait inévitable. Dans celui-ci deux visionne de l'empire qui s'affronte. Octavien prétend incarner la tradition républicaine et s'oppose à la vision de Marc Antoine qui est celle d'une royauté. [...]
[...] Dès le 2e siècle= il devient juge en appel et à sa propre juridiction qui ne fonctionne pas selon les règles rendues devant le préteur, sa propre juridiction fonctionne selon des règles extraordinaires on l'appelle la « combinitio extraordinem, car elle se déroule en dehors des règles de procès ». Le peuple peut aussi lui envoyer des demandes. Répond aux sollicitations des particuliers aux problèmes de droit en utilisant rescrit dans lequel il indique la solution en droit au litige, le rescrit produit devant le juge entrainera l'adoption de la solution de l'empereur. Il façonne donc le droit. C. [...]
[...] Il a des fonctions administratives, veille au respect de l'ordre public. Puis les magistratures deviennent honorifiques pour récompenser ses plus proches conseillers que l'empereur conféré des candidats à l'ordre sénatorial. Le Sénat quant à lui perd des responsabilités en matière de gouvernement, il reste un lieu de débat, de délibération, mais on y délibère surtout sur les textes introduits par l'empereur « orraciones ». En revanche, le Sénat gagne une fonction judiciaire, il est une cour de justice pour certains contentieux en matière civile et il est le seul tribunal compétent pour juger des affaires de sénateurs. [...]
[...] Née de la maison impériale - 2e siècle : le conseil impérial devient un lieu où sont examinées les grandes questions de politique judiciaire, à travers les jugements de l'empereur et les réponses de rescrit. Les juristes font leur apparition pour conseiller l'empereur. Sous le conseil impérial, l'empereur créé des bureaux : il confère des services spécifiques. Dans un premier temps, il va les chercher dans la maison impériale = des anciens esclaves affranchis. À la fin du 1er siècle, il choisit les titulaires de ses services = parmi la classe des chevaliers et parmi les juristes (quand matière juridique) ➔ professionnalisation. [...]
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