Trois fêtes annuelles sont instaurées pour commémorer les anniversaires des batailles d'Actium et Alexandrie et celui d'Octavien. Chaque année, les prêtres de Rome devront formuler des voeux pour son salut.
Octavien reçoit des droits inédits : nommer des patriciens, le ius auxilii des tribuns et le droit de grâce ; il reçoit également le titre d'Imperator comme prénom (...)
[...] Les prétoriens (anciens préteurs) remplissent des tâches hiérarchisées, de même que les salaires perçus par ceux qui les occupent. Les consuls sont plus de deux par an ; en pratique, ils n'ont donc pas le temps d'agir. Les actions de justices peuvent être intentées devant eux, mais il s'agit surtout d'affaires concernant chevaliers et sénateurs. Ils peuvent convoquer le Sénat et le peuple et ont des charges religieuses. Les consulaires (anciens consuls) ont comme les prétoriens des charges hiérarchisées. Une des plus hautes charges est la préfecture urbaine. En réalité, les magistrats ont perdu de leur pouvoir. [...]
[...] Octavien reçoit des droits inédits : nommer des patriciens, le ius auxilii des tribuns et le droit de grâce ; il reçoit également le titre d'Imperator comme prénom. I. La mise en place du principat A. L'acte fondateur 28 : Octavien est consul. Il procède à un recensement de la population et une lectio senatus, durant laquelle il est nommé princeps senatus. D'où le principat, régime du prince ou Princeps. Le 13 janvier 27, Octavien, à nouveau consul, propose au Sénat de se démettre de tous ces pouvoirs. [...]
[...] J.-C., le conseil du prince reçoit le droit d'émettre des décisions ayant force de senatus-consulte. Compétences du Sénat : finances, archives publiques, attribution d'honneurs aux princes, affaires de concussion, réception d'ambassade, jugements de complots. Être sénateur devient donc un moyen pour les élites italiennes puis provinciales de s'intégrer dans l'élite romaine. Auguste = terme du processus dans lequel la République a été engagée depuis un siècle (crises dont la solution réside dans un pouvoir fort). Habileté d'Auguste = prétendre à un retour aux anciennes institutions. [...]
[...] J.-C., création du consilium principis ou conseil du prince et de trois bureaux (correspondance, requêtes et justice) ; il utilise également des chevaliers portant le titre de procurateurs ou préfets UE6 Le principat La ville de Rome, en 7 av. J.-C., est divisée en 14 arrondissements ou régions (regiones), divisés en quartiers. L'ensemble de cette administration est géré par un préfet de la Ville de rang sénatorial. B. Les institutions traditionnelles 1. Les comices Ils continuent à se tenir pour les élections de magistrats (comices centuriates). Mais en 5 apr. [...]
[...] J.-C., le peuple demande que la dictature soit confiée à Auguste, ainsi que la cura annonae, soin du ravitaillement de la cité. Auguste refuse la dictature, mais accepte l'annone. En 19 av. J.-C., il accepte également une charge des lois et des mœurs pour cinq ans (pouvoir censorial, sans qu'il soit élu censeur). UE6 Le principat En 12 av. J.-C., Auguste est élu grand pontife après la mort (naturelle) de Lépide. Le 5 février de l'an 2 av. J.-C., il est salué Père de la Patrie (Pater Patriae). C. [...]
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