Byzance, sources, histoire, droit, histoires ecclésiastiques, Procope de Césarée, Guerres de Justinien, Agathias le Scholastique, Ménandre le protecteur, code Justinien
- Archéologie : c'est une source majeure. Particulièrement en Espagne et en Italie, on trouve une abondance de ruines romaines, certaines sont protobyzantines. Il y en a aussi au Maghreb.
- Inscriptions : elles sont liées au droit, relaient les décrets impériaux, les déclarations honorifiques (écrire son nom sur les bâtiments que l'on a crées...). Elles disparaissent peu à peu, elles étaient inscrites dans le marbre, puis remplacées par de la peinture. L'inconvénient est qu'elles se dégradent à une période où la tradition de l'inscription est en déclin.
- L'histoire de l'onomastique révèle s'il y a des changements dans les noms, dans les titres des grandes familles. Concernant l'histoire religieuse du droit, cela passe par l'épigraphie.
[...] - Parchemin : ils sont fait en veau et sont très chers. Ils sont plutôt réservés pour la confection de manuscrits. Les sources écrites - Histoires ecclésiastiques : Eusèbe de Césarée est le premier à en écrire au 4e siècle. Elles se concentrent sur l'histoire de l'Eglise, sur les affaires religieuses, mais aussi de la vie civile en rapport avec la religion. - Histoires profanes : On peut citer celles de Thucydide, Tacite, ou Plutarque. Il faut savoir être objectif lorsqu'on les étudie. [...]
[...] Les recueils hagiographiques concernent les vies de saints. II Procope, principal historien du 6e siècle Origine et formation Procope de Césarée (vers 500-565) est né à Césarée de Palestine. C'était une ville importante, la capitale de la province et bénéficiant d'un important port. Elle était donc prospère économiquement. Par ailleurs, Gaza était un centre intellectuel et une ville très importante dans la région, il a donc pu en profiter et cela a sans doute influé sur sa formation. C'est également un centre cosmopolite avec une grande diversité religieuse (des juifs et samaritains y habitent). [...]
[...] Ce fut probablement un ecclésiastique. - La Chronographie de Théophane le Confesseur (vers 758-818) couvre la période allant de 285 à 813. Théophane fut un aristocrate de Constantinople devenu moine, qui durant la querelle iconoclaste fut en faveur de celle-ci. Il fut ensuite sanctifié. IV Les sources législatives et administratives L'administration byzantine - Pierre le Patrice (vers 500-565). Cet important homme d'Etat fut un contemporain de Procope de Césarée. Juriste puis diplomate en Italie, son oeuvre est plus centré sur le protocole, comment les cérémonies sont organisées, sur le côté civilisé de Byzance. [...]
[...] C'est un écrivain de langue syriaque, langue sémitique pratiquée en Syrie. Considéré comme un hérétique, on ne s'est pas soucié de conservé son œuvre. Il en reste néanmoins une partie concernants les années 571-586. Il a rapporté la vie de saints orientaux, dans les Vies des bienheureux orientaux, et a également rédigé une Histoire ecclésiastique. Les chroniques - Jean Malalas (vers 490-578). C'est un rhéteur originaire d'Antioche, un juriste dans l'administration impériale, son profil est donc intéressant car il donne le point de vue officiel du gouvernement. [...]
[...] Il décrit par exemple que des garnisons étaient postées à divers endroits en limite perse, mais n'ayant pas de frontières naturelles, elles sont changeantes. Il relate aussi la Guerre en Afrique du nord contre les Vandales et la Guerre en Italie contre les Goths. Il commence ses publications en 551, la dernière est en 557. Ces dernières étaient souvent offertes à l'empereur. L'essentiel de son œuvre porte sur le règne de Justinien. Par la suite, il devient très amer car Bélisaire soupçonné, est arrêté. Trouvant cela injuste, il produit un texte où il vilipende Justinien, c'est un pamphlet de 550, nommé Histoire secrète. [...]
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