Le monde grec est le résultat de la colonisation de l'époque archaïque, s'étendant de la mer noire jusqu'à Cyrène (Lybie), englobant la Sicile, l'Italie du Sud, le sud de la Gaule et la côte orientale de l'Espagne. Ce document portera sur la Grèce proprement dite : péninsule, sud de la Mer Égée, côte occidentale de l'Asie Mineure, d'Anatolie (Ionie). La mer joue un rôle de lien, d'autant que la plupart des cités grecques se trouvent à moins de 100 km de la mer.
Les Grecs se sont installés en Ionie en 1000 Av J.C. Le territoire de la Grèce antique ne correspond pas à la Grèce actuelle (qui a récupéré et perdu des territoires depuis son indépendance en 1821).
Le monde grec est tourné vers la mer (thalassocentrique) depuis l'Europe et l'Asie. La mer Égée constitue le centre du monde grec. Le second centre est la mer Méditerranée. Le monde grec est donc plus étendu que l'espace égéen. Il s'agit d'un espace morcelé, ce qui a empêché l'existence d'un État grec unique dans l'antiquité et favorisé l'existence de cités État. Il y a tout de même une unité grecque : même religion, mêmes sacrifices, mêmes mœurs et coutumes. Du point de vue linguistique, le grec est une langue indo-européenne, divisé en dialectes : le dialecte ionien et le dialecte dorien. Dans les sources anciennes, le grec est opposé aux autres langues, les barbaroi, langues incompréhensibles. Le monde grec est donc uni grâce à une langue commune, mais est quand même concerné par une grande diversité en son sein.
[...] La consommation de viande ne se fait qu'aux jours de fête, en sacrifiant un animal ; l'olive est un aliment important dans la vie des Grecs ; l'or et l'argent sont commercialisés en Thrace, le commerce du blé est très important, arrivant par le delta du Nil. Lorsqu'ils sont trop nombreux, les Grecs cherchent d'autres territoires. La civilisation grecque. La religion grecque. Peut-on parler de religion grecque ? Il n'y a pas de mot pour désigner la religion en grec ancien, terme très marqué par le Christianisme. Hérodote voit dans la participation au culte une condition pour être grec. [...]
[...] Les thèmes iconographiques sur céramique évoluent, ils peuvent être homériques, représenter des scènes de la vie courante, leur étude a permis d'avoir plus de connaissances sur la vie grecque de l'époque. Au Vème siècle, les réalisations au sein de la cité ont évolué, la plus impressionnante œuvre est l'acropole. Seuls le Parthénon et quelques autres bâtiments ont été terminés avant la mort de Périclès. Le temple devient à cette époque le signe de la richesse d'une cité. A l'époque hellénique, une cité grecque doit posséder, selon Pausanias, des bâtiments administratifs (conseils, assemblées), un gymnase, un théâtre, une agora, une fontaine publique. L'art classique du Vème siècle exalte la beauté. [...]
[...] Cette mythologie repose sur la création du monde, sur la naissance des dieux (théogonie). Le plus important dans la religion grecque est l'intégration dans une communauté et la participation aux rites. Les grands sanctuaires sont appelés koina, comme ceux d'Olympie, de Delphes . La religion grecque est polythéiste (terme inventé par Philon d'Alexandrie, lui-même monothéiste). Une religion polythéiste se caractérise par la pluralité des divinités et des cultes. Il y a plusieurs sortes de divinités : les theoi (dieux), les daimones (esprits), les héros (enfants de dieux et d'êtres humains), ancêtres de familles royales (comme les Héraclides de Spartes, descendant d'Héraclès). [...]
[...] Pour l'historien, l'étude des fonctions sociales et politiques de la religion est plus importante que les rites et légendes eux-mêmes. Dans le polythéisme grec, les dieux et morts ont tous leur place dans le culte. Ce qui crée le religieux dans la Grèce ancienne est le rite, qui se déroule au sein d'une communauté ; il n'y a pas vraiment de coupure entre le politique, le religieux et le social. La vie religieuse prend son essence dans les croyances locales et se divise en plusieurs groupes, il y a des fêtes par groupes sexuels, groupes d'âge . [...]
[...] Diffusion des mœurs aristocratiques L'idéal des mœurs aristocratiques est exalté dans les poèmes homériques qui mettent en valeur la gloire, la victoire, la mort au combat (la belle mort qui deviendront plus tard des valeurs civiques. Cet idéal privilégie un lien avec la divinité très présent dans les poèmes homériques. On constate la diffusion de ces pratiques aristocratiques à d'autres couches sociales que celle d'origine grâce à la diffusion des épopées homériques. Le banquet se fait coucher, la consommation de vin se fait dans un cratère, en y ajoutant de l'eau. [...]
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