Première guerre civile, dictature de Sylla, régime syllanien, opérations militaires, Rome, dictature
Chrono : Guerre civile -> régime syllanien -> démantèlement de l'œuvre de Sylla : Une période complexe occupée par les opérations militaires et les règlements de comptes politique.
C'est l'histoire de grandes personnalités : SYLLA contre MARIUS, l'homme nouveau. Se dessine alors une évolution structurelle de la société.
- Liquidation de la guerre sociale
- Question des institutions et des rapports de force
- Question agraire
- Début de la conquête en Orient.
[...] Il obtient la levée de tous les décrets pris contre lui depuis 88. En revanche, il n'obtient pas du sénat le droit de mettre ses ennemis hors la loi. La guerre civile se poursuit hors d'Italie, CAD en Sicile (par Pompé) et surtout en Espagne. Pompé fait exécuter Carbo et poursuit les derniers chefs marianistes en Afrique qu'il met à mort à Ahenobarbus. L'Espagne est la dernière poche de résistance. II) La Dictature de Sylla La terreur Syllanienne Après la victoire épuration. [...]
[...] Des opérations légales et planifiées aux allures de vengeance à froid. Des proscriptions qui vont à l'encontre des liens sacrés qui fondent la société. Un régime politique à la fois traditionnel et novateur : la dictature Une magistrature traditionnelle à laquelle Rome à fait appel souvent en temps de crise. La mort des grands chefs marianistes provoques une vacance du pouvoir il faut élire deux nouveaux consuls Suffects (remplaçant les deux morts). Pour cela, il fait que d'autres magistrats, des curules (prêteurs et consuls) puissent réunir les comices. [...]
[...] Mais il dit que les simples citoyens n'y sont pour rien dans la guerre civile et que le problème vient des chefs. On épure donc au sommet (chefs Samnites et marinistes). Dès lors, il fait placarder à Rome un édit proconsulaire rappelant les arguments de son discours et prévoyant les peines (interdiction de l'eau et du feu et peine de mort à qui enfreindrait cette interdiction). En échange, récompense de HS si on dénonce et deniers si l'on ramène la tête d'un proscrit. [...]
[...] - Loi pour l'affranchissement des esclaves de ses ennemis, des Lucius Cornelius que l'on retrouve un peu partout dans les années suivantes. 2ème série de loi qui rénove le sénat et rétablit son autorité : - Lex senatus, après les proscriptions, il reste environ 150 sénateurs et il faut combler le vide en faisant entrer des gens qui n'ont pas été magistrats mais que leur fortune et leur bon comportement leur permette. Il leur faut le cens équestre tout de même (400 000HS). [...]
[...] De plus, le dictateur n'a pas de collègues, il est le seul magistrat qui ne puisse être arrêté par le tribun de la plèbe. Sylla est donc nommé dictateur, avec un instrument légal lui permettant tout. La seule limitation est en théorie temporel car limité à 6mois (controverse : pour certain elle est limité à la durée de la mission). Le dictateur ne supprime pas les autres magistratures dons pour 81, elles sont quand même élues par les comices. Les magistrats sont des partisans et alliés de Sylla. [...]
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