Préhistoire, paléolithique supérieur, Magdaléniens, pierres taillées, silex, Cuvier
Les premières pierres taillées apparaissent dans les cabinets de curiosité à partir du XVIIème siècle. Le premier silex est attribué à une pierre de foudre, seuls quelques historiens attribuent ces pierres à des couteaux.
Cuvier met en relation des fossiles d'animaux et la stratigraphie. C'est donc par conséquent une opposition à la chronologie biblique.
1857 : 1er fossile humain
1859 : publication de L'origine des espèces de Darwin
1860 : les êtres vivants descendent les uns des autres
Thomsen construit en 1819 un musée en faisant succéder 3 âges, il fonde la Préhistoire
1872 : de Mortillet propose une classification homogène et modulable des cultures
XIXème siècle : base de la Préhistoire, chronologie et base d'une archéologie de terrain
1950 : style, typologie, technique de fabrication et fonction des pierres taillées
[...] Cette période s'arrête vers – ans. Le Paléolithique supérieur Il s'étend de – à – Il est caractérisé par des changements climatiques majeurs et est divisé en différentes cultures : Châtelperronien à – 32 000) Aurignacien à – 25 000) Gravettien à – 21 000) Solutréen à – 11 000) Magdalénien à – 8 000) On note l'apparition de l'art avec les premières figures pariétales dans les grottes avec des lampes. Les grottes ont une utilisation symbolique et ne servent pas de lieu d'habitat. [...]
[...] On compte environ 20 occupations successives avec quelques centimètres d'écart entre les superpositions (le limon a recouvert l'habitat). Il y a donc une mémorisation des lieux. Ces campements étaient utilisés dans le but de chasser les rennes durant leur migration. Les foyers se situent sous les tentes et laissent penser qu'ils étaient le centre des activités domestiques. Selon la saison d'occupation, on observe des différences entre les tentes utilisées avec en hiver un foyer central et une tente circulaire tandis qu'en été on retrouve plutôt une tente semi-circulaire (ouverte) avec un foyer extérieur. [...]
[...] Sur ces sites, on retrouve une faune froide. Le renne y est exploité de façon intense car c'est le lieu de migration de cette espèce. La viande y est fumée et séchée pour être conservée et déplacée. A Pincevent, on estime que 75 rennes ont été abattus pour environ 10 tentes. On trouve également des restes de mammouths, de chevaux, un seul élément de poisson (il y avait du poisson mais il n'était pas péché ? ou les ossements trop fragiles n'ont pas été conservés Le bois des rennes permet de dater le moment d'occupation. [...]
[...] Les rennes sont chassés au propulseur et à l'arc. On récupère les tendons pour réaliser des fils, la peau, la graisse, le cuir, la viande, la moelle et les ossements. On retrouve une série d'outils servant à travailler la peau. On voit également que l'ocre était utilisé et écrasé su une grande dalle de grès. Il servait de désinfectant et permet d'éviter la putréfaction. On en retrouve dans les sépultures. L'ensemble des activités de séchage et de fumage des peaux serait un travail féminin. [...]
[...] Ils vivent dans le Sud-Ouest de la France puis vont se répandre et se développer. L'industrie du silex est faite par chaine opératoire avec la récupération de la matière première, la préparation de la matière en éliminant les impuretés afin de distinguer le nucléus (base des outils). Il y a ensuite la préparation d'un angle de frappe afin d'obtenir des lames. A la fin, le nucléus est abandonné car il est devenu inutilisable (trop petit, présence d'impuretés, ) On assiste ensuite à un retaillage des lames pour ensuite créer des outils spécifiques. [...]
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