pouvoirs exceptionnels, Rome antique, César, Pompée, imperium, imperia extra ordinem, triumvirs
La fin de la République est-elle un mal ? Est-ce une mutation nécessaire ? On a tendance à louer César et le triumvirat. Ni César ni Pompée n'avaient eu pour objectif de fonder le principat. Société où le poids des normes est très fort. Faut-il considérer que César et Pompée ont joué un rôle de précédent ? A-t-il été illégal, en dehors des règles ?
Approches institutionnelle et juridique pour comprendre le pouvoir de Rome qui ne se résume pas à la dimension de l'imperium. Fondements extra juridiques de ce pouvoir, question du consensus, porter attention à l'éducation de ces hommes dès leur enfance, compétition entre eux et avec les grandes figures historiques de Rome et de leur famille. Les mécanismes institutionnels permettent de comprendre un certain nombre de notions ordinaires et extraordinaires adoptées à cette époque, comme le franchissement du Rubicon, conflit qui s'est d'abord posé sur le plan institutionnel.
[...] Pourquoi il n'a pas cherché à se présenter en 50 aux élections consulaires ? On ne sait pas. Hypothèses : les consuls qui sélectionnaient les candidats étaient très hostiles à César. Peut-être il craignait pour sa sécurité vue la quantité de ses ennemis, plusieurs procès en perspective. Le sénat demande à Pompée et César une légion pour combattre les Partes en 50. Pompée choisit la légion qu'il avait prêtée à César quelques années auparavant, donc il a du donner deux légions, ça affaiblissait sa position. [...]
[...] La nature de ce pouvoir vient d'une élection donc démocratique, mais aussi religieuse. Le traité de M Valerium Messala Rufus, Traité sur les auspices, n'a pas été conservé, mais on le connait grâce à un intermédiaire. On a conservé celui de Cicéron, Sur les lois de la République. Les innovations majeures du dispositif républicain - Ve/IVe : S'agrège à l'imperium le suffrage universel, vote des comis, collégialité, tribuns. - Fin 4e/3e : la prorogation de l'imperium. Notion qui apparait en 326 où le Sénat a inventé cela pour faire face à plusieurs fronts. [...]
[...] Il voit son autorité étendue dans le temps. Tout ceci s'explique par les nécessités du moment. Marc Antoine avait déjà eu des missions entre 64 et 71 pour lutter contre les pirates en vain. Ils s'aperçoivent que pour maîtriser les problèmes à l'échelle de l'Empire, il faut prolonger les imperiums. Adaptation. Ces lex Gabinia et Manilia ont fait l'objet de contestations. Pour Plutarque, elles ont donné à Pompée un pouvoir monarchique. Les contemporains, comme César, y sont favorables ils appuient Gabinius. [...]
[...] Il est toujours chevalier, il n'a pas commencé sa carrière. En 70 il est élu consul sans jamais avoir gravi les échelons. Une carrière qui d'emblée échappe aux nobles sans être strictement illégale. Elle est juste hors normes. Les trois grands imperiums de Pompée 67 lex Gabinia : 3ans, toute la Méditerranée, contre les pirates (50 milles à l'intérieur des terres : 75km) lex Manilia : sans limite de temps, toutes les provinces d'Asie Mineure contre Mithridate 57 lex Cornelia/Caecilia, sur tout le monde connu. [...]
[...] Les pouvoirs exceptionnels dans la Rome antique (70-27 av. J.C.) Table des matières Introduction 1 I Imperium et prouincia dans les institutions républicaines 2 La notion clé qui régit le principe du pouvoir à Rome : l'imperium 2 Les innovations majeures du dispositif républicain 2 La dictature, une magistrature légale et exceptionnelle 3 La dévolution des provinces 3 II Les imperia extra ordinem, de Pompée aux triumvirs 4 Pompée 4 début de sa carrière : 4 Les trois grands imperia de Pompée 4 Des pouvoirs avec des limites 5 Les dictatures de César 6 Le contexte de L'évolution de la dictature de César 7 Le triumvirat 7 Conclusion 8 Une décennie de recherches sur Augustes. [...]
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