Au sein de la République romaine, les citoyens sont répartis dans quatre assemblées différentes ce qui fait beaucoup en comparaison à Athènes où il n'existe qu'une assemblée des citoyens : l'ecclésia. Le fait de multiplier les assemblées n'est pas un moyen pour donner plus de pouvoir au peuple mais il correspond à l'idée de diviser le pouvoir démocratique en le fragmentant dans des assemblées dotées d'attribution inégale et composées selon des critères différents.
Sous la république, les comices curiates apparaissent comme un vestige du passé. L'organisation gentilice qui soutient cette assemblée perd de son importance à partir du IVe siècle av. J.-C.
Pour des motifs religieux, les Romains répugnent à supprimer les institutions traditionnelles même si elles sont inutiles. Par conséquent, les comices curiates survivent sous forme de fiction, car au lieu de rassembler le peuple, ces comices ne réunissent plus que 30 personnes représentant les 30 curies originaires de Rome.
[...] Les citoyens âgés pèsent beaucoup plus lourd dans le vote de la loi ou dans l'élection des magistrats que les plus jeunes. les modalités inégalitaires du vote Au sein des comices centuriates : le vote se fait par groupe et non par tête à l'instar des états généraux de la France d'ancien régime. Le vote s'effectue en 2 étapes : - au sein de chaque centurie, le vote se fait par tête, la majorité détermine le cens dans lequel la centurie se prononce. [...]
[...] Il ressort de cela que les tribus rustiques sont très avantagées, car elles sont composées de peu de citoyens au contraire des tribus urbaines. Or comme les comices centuriates, chaque tribu compte pour une voix. À l'intérieur de chaque tribu, chaque citoyen compte pour une voix En dépit de ces manipulations, les comices tributes ne restent pas moins plus égalitaires que les comices centuriates : ils permettent, au minimum, de mélanger au sein de mêmes unités les riches et les pauvres et lors des élections et des votes les jeux sont beaucoup plus ouverts que dans les comices centuriates. [...]
[...] Leur origine est attribuée à Servius Tullius suite à la réforme hoplitique. De cette organisation militaire, il reste encore des traces jusqu'à la fin de la république. Comme c'est le peuple en arme qui est réuni, les comices se tiennent en dehors du pomerium sur le champ de Mars, lieu où se pratiquait la levée des troupes à Rome. Il existe une équivalence entre la répartition de la population selon sa fortune et le rôle militaire de chaque citoyen et par suite, sur son rôle politique. [...]
[...] Ce n'est que le 3e siècle av JC que le magistrat est réellement l'élu des comices centuriates les compétences législatives Le terme de loi désigne à Rome des actes d'une valeur juridique assez diverse. Nous entendrons le mot loi au sens moderne : actes issus des autorités publiques établissant des règles obligatoires à portée générale. Ces lois au sens strict ont été prises assez rarement au cours de la république, on en dénombre que 800 dont 26 lois seulement traitent du droit privé. Les lois concernent majoritairement les domaines économiques, politiques et sociaux. [...]
[...] Le nombre de personnes composant les centuries est très variable. Il existe 193 centuries : - les chevaliers : 18 centuries, elles sont le privilège de n'être composé que de 100 personnes chacune. - 1ère classe : 80 centuries composées environ de 160 citoyens. - 2e, 3e et 4e classe : 20 centuries, environ 1000 personnes par centuries - 5e classe : 30 centuries - Infra classem : 5 centuries qui sont composées de plus de personnes. La répartition de la population dans les centuries est donc très inégale. [...]
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