Politique, Rome, époque républicaine, guerres puniques, romain, Polybe, hellénisation, culture grecque, Gracques, Tibérius, Imperatore, Marius, Caecili Metelli
La période étudiée va du IIe au Ier siècle av. J.-C., après les guerres puniques.
Première guerre punique : 264-261
Deuxième guerre punique : 218-202
Dernière guerre punique : 149-146
Ces guerres puniques sont un repère pour nous, mais également un repère pour les Anciens : la guerre d'Hannibal fut un tournant dans l'histoire de Rome, et la destruction de Carthage est également un tournant radical dans l'histoire de la cité. En effet, Rome est passée d'une petite cité italienne à une république impériale méditerranéenne.
[...] Ces thèmes monétaires ne renvoient donc jamais à une idéologie monarchique, car le fondement du pouvoir devient la victoire militaire, et non plus la tradition civile, sénatoriale. JEHNE Martin: Who attended roman assemblies? Some remarks on political participation in the Roman Republic. L'article est le fruit d'une réflexion historique et historiographique au sujet du poids de la participation populaire dans les activités politiques. Pour cela, il s'appuie sur les travaux de F. Millar, C. Meier, W. Scheidel et Morritsen et relève les pourcentages de citoyens romains pouvant tenir debout dans les lieux utilisés pour l'activité civique, affirmant qu'un petit nombre de citoyens pouvait idéalement s'y trouver. [...]
[...] En effet, même si Polybe ne le décrit pas, les tribuns de la plèbe, au nombre de 10, ont des pouvoirs très importants, car ils sont sacro-saints et on le droit de veto sur toute décision de n'importe quel magistrat, ou d'un autre tribun. Au fond, selon lui, les consuls sont des monarques, presque des rois (que Rome aime abhorrer). Les magistratures ne sont pas un pouvoir royal néanmoins, car les magistrats sont élus de façon annuelle et collégiale. Il y a l'idée de refus de tout pouvoir solitaire, afin d'éviter la royauté. [...]
[...] Cette opposition structure la fin de la République. La question de la sédition. C'est à cette époque que naît ce problème, celui d'un citoyen romain considéré comme une sorte d'ennemi public, dont le statut justifie l'appel aux armes à l'intérieur de la cité. Cette question pose un problème de droit très complexe, qui dure jusqu'à la fin de la République, y compris lorsque César est lui-même l'objet d'un sénatus-consulte ultime. Le problème, soulevé notamment par Cicéron, est de savoir si un citoyen séditieux reste un citoyen (et donc la protection judiciaire) ou, est-ce qu'en se mettant séditieux, il se met en dehors de la cité. [...]
[...] L'influence grecque directe, qui date du IIe siècle av. J.-C . Une cité est un État dirigé par des lois que les citoyens ont fait eux-mêmes. Ce principe de cité est l'un des legs de Rome, même si l'un des legs essentiels de Rome est l'autonomie municipale. L'Empire romain est constitué d'un réseau de cités dans le bassin méditerranéen, cités qui pouvaient se gouverner par leurs propres lois à l'intérieur de l'Empire. Ces cités ont gardé une forme d'autonomie (relative) tout au long de l'Empire. [...]
[...] L'hellénisation est une influence de la culture grecque sur la cité romaine, qui commence au IIe siècle av. J.-C. dans le contexte des guerres méditerranéennes de la conquête de la Macédoine de la Grèce (146) et de la soumission du royaume de Pergame, légué à Rome par son roi (129). Le contact avec la Grèce date des relations avec les colonies grecques en Italie, et se fait notamment par la transmission des mythes grecs ou de l'art grec. On trouve notamment des œuvres d'art grecques faites à Rome. [...]
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