La période du Haut-Empire romain, surtout pendant les règnes d'Hadrien (117-138) et d'Antonin le Pieux (138-161), est traditionnellement considérée comme la période où l'Empire romain parvient à son apogée et atteint une prospérité inconnue jusqu'alors. En va-t-il de même pour l'Afrique romaine ? Nous chercherons à répondre à cette question en présentant la situation urbaine en Afrique pendant le Haut-Empire romain puis l'économie africaine, avant de nous intéresser à la société de cette province.
[...] La place de l'Afrique dans l'Empire romain pendant le Haut-Empire romain (69-235 ap. J.C.) La période du Haut-Empire romain, surtout pendant les règnes d'Hadrien (117-138) et d'Antonin le Pieux (138-161), est traditionnellement considérée comme la période où l'Empire romain parvient à son apogée et atteint une prospérité inconnue jusqu'alors. En va-t-il de même pour l'Afrique romaine ? Nous chercherons à répondre à cette question en présentant la situation urbaine en Afrique pendant le Haut-Empire romain puis l'économie africaine, avant de nous intéresser à la société de cette province. [...]
[...] Quelques particularités peuvent, en outre, être mises en valeur. La notion d'« élites sociales a été contestée, mais elle est commode. En attendant de donner des empereurs (la dynastie sévérienne), l'Afrique a donné à Rome des sénateurs. Il est difficile de les compter, mais ils étaient assez nombreux et ils ont atteint suffisamment de hauts postes pour permettre à Septime Sévère de prendre le pouvoir entre 193 et 197. De nombreux chevaliers africains son également connus, notamment grâce aux inscriptions. [...]
[...] On donnait le nom de mapalia à des gourbis construits en branchages. Chaque fois que l'on visite une ville romaine, il ne faut pas oublier que ce qui a survécu c'est ce qui était bien construit et que beaucoup de murs ont disparu à jamais. La ville était aussi lieu de loisirs : thermes pour les bains, cirque pour les courses de chars, amphithéâtre pour les combats de gladiateurs et les chasses, théâtres pour la pantomime et le vrai théâtre. [...]
[...] Au temps de Néron, l'Afrique produisait de 9 à 10 millions de quintaux par an. Pour Rome, elle servait de grenier à blé L'olivier s'est développé à partir du milieu du IIe siècle ; l'huile africaine semble avoir eu mauvaise réputation au début, mais elle a vite été améliorée et exportée jusqu'à Rome. Le vin, qui semblait peu abondant aux historiens, vient d'être réhabilité : il n'était peut-être pas meilleur qu'on l'a dit, mais il était plus abondant. L'élevage (chevaux, chèvres, chameaux) apportait un complément de ressources non négligeable. [...]
[...] La sigillée fut si recherchée que des imitations se multiplièrent. Le commerce était lié à ces productions. Il fonctionnait grâce à un réseau routier qui a commencé à se développer sous les Flaviens, et qui a pris une grande extension sous les Antonins, pour atteindre les 15 à 20000 km. Le cabotage jouait sans doute un rôle plus important qu'on ne l'a dit, et le grand commerce maritime était très actif ; en témoignent les nombreux ports révélés par l'archéologie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture