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Il y a des représentations qui se font, qui perdurent et qui font imaginer la société. Cela est valable aussi chez les Romains. L'Aristocratie et ses valeurs Rome n'est pas une société démocratique. La démocratie dans l'antiquité n'est pas la même qu'aujourd'hui. Chez les Athéniens ça représente 10 % qui peuvent décider. Et encore, il faut être respecté ; faut savoir parler ; faut avoir les conditions matérielles nécessaires. Ce système démocratique antique favorise les personnes les plus hautes placées de la société.
[...] Les chevaliers ont le droit de porter un anneau d'or. À l'époque impériale, les sénateurs se réservent à une carrière impériale à Rome. Les chevaliers continuent de faire du business, ils peuvent se consacrer à des fonctions au service de l'empereur, par exemple celui qui gouverne l'Égypte est toujours un chevalier. Mais très souvent, les chevaliers deviennent des notables dans une cité provinciale. Tout ça est relatif, ce même chevalier qui débarque à Rome est juste un noble parmi d'autres. [...]
[...] Déjà, il y a des relations de parenté. Lignée qui peut être très imbriquée. Les lignées peuvent se marier entre elles sur plusieurs générations. Quand on crée une alliance, on peut sceller ça par un mariage. En plus, il peut y avoir des divorces. Le but est d'avoir des appuis politiques, de toujours conserver un nom, de perpétuer la lignée, de conserver un patrimoine. Chez les Romains l'immortalité c'est qu'on continu de parler de vous-même après votre mort. Le culte des ancêtres très important. [...]
[...] L'empereur est au-dessus de tout le monde. L'empereur lui-même est sujet à des alliances politiques. Officiellement, l'Empire romain c'est toujours la République, est que l'homme au-dessus est juste un aristocrate comme un autre, même s'il est au- dessus du système. Le rapport de clientélisme entre rang supérieur et inférieur. Un lien de clientèle est un rapport de fidélité et de solidarité entre deux personnes libres, mais de conditions différentes. Le patron est puissant, le client est moins puissant. Le critère de la puissance et de l'influence est d'avoir le plus possible de clients. [...]
[...] À chaque fois ils font du butin une partie reversée à la cité, une partie au soldat, une partie pour construire un monument commémoratif et une autre partie pour eux. Et ils arrivent à des niveaux de richesse qui n'ont plus rien à voir avec ça. Pompée a 300 Millions hs quand il revient. Du coup, il y a des problèmes, tellement d'argent qu'ils peuvent lever des armées à eux tout seuls. Même un bonhomme comme Cicéron qui n'est pas très riche, reviens avec 2 millions. C'est déjà bien, mais c'est beaucoup moins que Pompée. [...]
[...] Ils sont sélectionnés par magistrat, le censeur et sous l'Empire, par l'empereur. Sur plusieurs bases : déjà, il doit y avoir un patrimoine élevé : 400 000 hommes, ensuite, tous ont le même parcours. Ils doivent faire plusieurs années dans la milice équestre, donc ils ont servi comme officier. Il y a des exigences d'honorabilité. Ils ne doivent pas avoir fait de métier dégouttant, comme proxénète. Ils ne doivent pas avoir été acteur, gladiateur, bref être exposé à un spectacle. Ils doivent avoir une bonne réputation dans la société. [...]
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