Le cœur de ce royaume se trouve en Basse Macédoine, dans les régions de Périe et de Bottinée. Est en place la dynastie des Argéades. Les Macédoniens veulent toujours dominer les régions voisines, qui sont soumises à des obligations financières et militaires. Philippe de Macédoine a réussi à intégrer tous les peuples voisins. Il a combattu contre les Illyriens, à l'ouest. A chaque victoire, une paix est jurée et un mariage est fait entre Philippe et une femme. Pour l'Illyrie, la femme s'appelle Eurydice. Par la suite, il épousera Olympias, la mère d'Alexandre le Grand. Au nord, les Péoniens sont des populations remuantes, contre lesquelles Philippe est souvent en guerre.
Il y a, en Macédoine, une organisation en cités avec deux villes royales, Aigai et Pella. Le royaume a une législation commune et chaque cité a ensuite ses propres lois. Pour les successions, il y a des problèmes, beaucoup peuvent prétendre au trône avec les nombreux mariages. On a donc beaucoup recours à l'assassinat. Alexandre le Grand a dû s'imposer. La cour du roi a une grande importance, avec notamment des fonctions militaires importantes qui peuvent être données.
[...] Le roi combat en première ligne avec ses troupes. Philippe a perdu, dans ces circonstances, un œil en 354. Le roi doit être victorieux, c'est un signe de bienveillance des Dieux. La dynastie remontait ses origines à Héraclès et Zeus, ainsi, on retrouve ces personnages mythiques sur les monnaies du royaume. Philippe a dû instaurer des innovations dans son armée. Avant, le corps le plus important est la cavalerie. Philippe développa la phalange, caractérisée par une longue lance, appelée Sarisse, qui peut mesurer jusqu'à 6,2 mètres et qui peut peser 6,7 kg. [...]
[...] Il crée une ligue qui reprend le thème de l'union des Grecs. Il fige la situation des cités grecques, aucun partage des terres ne peut avoir lieu, et il y a le maintien des régimes politiques. Cette paix avec les Grecs doit permettre la conquête de l'empire perse. Au sein de la ligue, Philippe déclare le roi des Perses sacrilèges à cause des pillages de 480. Philippe est assassiné en 336, il faudra donc attendre 334 pour qu'Alexandre se lance dans ses expéditions. [...]
[...] Les tensions entre la Macédoine et Athènes remontent à 357. Philippe s'est emparé d'Amphipolis et a arraché la ville aux Olynthiens, et a ensuite fait la même chose à Pydna. Enfin, il s'empare de Potidée en 356, il y expulse les clérouques athéniens et remet Potidée aux Olynthiens. Il a donc retourné ses alliances. Les Athéniens ont réussi à régir, mais en 355, la cité est occupée par la guerre des alliés. En 354, Philippe prend Métonée. Il va être menaçant en Thrace où des cités tombent. [...]
[...] Les Athéniens doivent assurer la paix avec Philippe. Pour cela, la guerre sacrée doit se terminer. En 347, les Thébains demandent de l'aide à Philippe pour battre les Phocidiens. Cela provoque la fin de la guerre sacrée en 346. Deux ambassades athéniennes sont envoyées pour la paix dont une à Pella. A Athènes, il y a débat sur la participation de la paix des Phocidiens. En juin 346, Philippe jure la paix, il avait joué un double jeu face aux Thébains et aux Athéniens. [...]
[...] Il y trouve des contingents Spartiates, Athéniens et Achéens. Il fait demi-tour et se rend en Thrace. Il répond à l'appel des cités de Périnthe et de Byzance, menacées par les Thraces. Athènes envoie 40 triaires, fait une levée de 60 talents sous la forme d'un eisphora, mais cesse finalement son effort de guerre. Philippe s'impose comme défenseurs des cités grecques face aux barbares thraces. En 349, il y a une rupture entre Philippe et Olynthe, Philippe prend pour prétexte l'accueil de deux opposants à Olynthe. [...]
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