Domination de la monnaie athénienne à l'époque classique, la chouette, drachme (4,3gr) ou tétradrachme en argent frappé d'Athéna et d'une chouette (symbole animal d'Athéna). Forte frappe de cette monnaie avec le filon des mines du Laurion qui permit à la cité de se construire une puissante flotte. Grande production monétaire après les guerres médiques grâce donc à ces mines et au tribut des cités de la ligue de Délos. La puissance est telle que seront même frappés des decadrachmes valant 10 drachmes
La puissance maritime d'Athènes explique la diffusion large des chouettes : exemplaires trouvés dans un trésor égyptien à Assiout. Malgré les nouvelles monnaies produites dans les situations difficiles, la chouette conservera son prestige durant le IVe siècle.
[...] II) L'age d'or des alexandres Importance des monnaies royales macédoniennes qui remplacent la chouette comme monnaie internationale. Un antécédent : l'or perse Les premières monnaies royales furent celles des Perses de Darius. Le darique, monnaie d'or s'est largement diffusée durant la guerre du Péloponnèse grâce aux financements perses des armées grecques pour mieux les diviser. L'or de Philippe II Utilisation propagandiste de la monnaie. Adoption de l'étalon attique. Monnaie basée sur des statères d'or de 8,6 g représentant Apollon et un cheval galopant. La monnaie d'argent est frappée d'Héraclès et d'un cavalier. [...]
[...] Les souverains de la dynastie Antigonide ont eu aussi frappé des monnaies les représentants. En Asie Mineure chez les Séleucides, les rois se font aussi représenter. A côté de ces monnaies, les souverains ont continué la frappe de philippes ou d'alexandres Monnaies internationales et monnaies locales Diffusion bi-monétaire à l'époque hellénistique : ⎝monnaie forte (statères d'or ou tétradrachme d'argent) servant pour l'international : monnaie dite hellénique monnaie plus faible (petit argent ou bronze) pour du local : monnaie dite épichorique Les rois en tiraient bénéfices en pouvant ainsi imposer un change aux monnaies étrangères. [...]
[...] Diffusion via le nord du Péloponnèse, le nord de la Grèce et l'Asie mineure. Rôle de Corinthe où les premières monnaies datent de 420. Cette monnaie en bronze sert surtout aux divisions de l'obole. L'utilisation du bronze fait apparaître la monnaie fiduciaire puisque la valeur intrinsèque de la pièce est moindre que sa valeur nominale. Ces monnaies sont de même plus courantes qu'on ne le pense car plus simple de maniement. Certaines cités (Airai) n'ont même frappé que du bronze mais le caractère fiduciaire fait limiter l'utilisation à l'interne. [...]
[...] Diffusion et frappe de ces monnaies dans divers ateliers (Pella et Amphipolis). Mais difficultés de localisation certaine de ces frappes. On a aussi des problèmes de chronologie pour dater le début de la frappe de ces monnaies et l'on pense qu'elles n'ont commencé à être frappées que quelques années après le début de son règne et de manière d'abord limitée Cela montre que le souverain n'a pas un dessein monétaire Forte frappe peu avant sa mort pour payer les mercenaires licenciés. [...]
[...] Malgré les nouvelles monnaies produites dans les situations difficiles, la chouette conservera son prestige durant le IVe s. Autres monnayages en Grèce au Vème siècle Monnaies essentiellement en argent car plus simple à trouver que l'or (Laurion, Thrace). La possession de mines est un bon avantage pour une forte frappe (Athènes) mais n'est pas obligatoire (Corinthe). En Asie Mineure on trouve quelques productions en or ou en électrum (alliage or-argent) que l'on nomme statères. Mais ces monnaies ont vite été abandonnées au profit de monnaies pures à titre élevé pour Athènes) Avec Athènes les deux monnaies les plus importantes sont celles d'Egine et de Corinthe. [...]
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