Le monde romain à la mort d'Auguste, fiche d'histoire de 3 pages
Le règne d'Auguste dure de -31 à 14 -27. A sa mort, le Sénat vote une motion, décidant que cette période serait appelée « le siècle d'Auguste ». Père fondateur d'un régime qui est resté stable pendant au moins deux siècles, Auguste est intervenu dans tous les domaines. Caractérisé par son pragmatisme, il a réussi à trouver une réponse aux attentes de ses contemporains.
1- Politique, justice et administration
2 ? Politique étrangère et administration de l'oikoumène
3- Sur le plan économique et social
4 ? Religion
5 ? Arts
[...] Les règles de l'iconographie impériale sont déjà clairement définies a la mort d'Auguste : - Loi de majesté si manque de respect aux statues de l'empereur, - en toge = représenté en tant que magistrat, - voilé/couronné = prêtre, - cuirassé = imperator, - nu ou demi nu = représenté comme étant un être surnaturel 6 Legs à l'histoire : Auguste restera par la suite la référence de tous ses successeurs Définition d'un type de pouvoir monarchique très polyvalent (ni constitution ni règles de succession) : - imperium auctoritas : pouvoir militaire et charismatique anti- libéral - Rome reste un état de droit et une république où la transmission d'un pouvoir personnel est en théorie impossible. Manœuvre pour choix du successeur : choix du meilleur, et en plus nécessité de faire état d'un filiation avec la gens julia (ce sont du moins les conditions à la fin du règne d'Auguste, même si elles ont pu changer par la suite). Le nouveau prince doit faire référence au modèle augustéen pour légitimer son pouvoir. [...]
[...] L'Egypte est la propriété personnelle du prince. Administration de l'empire : Rome et l'Italie restent des terres privilégiées. Les mentalités par rapport à l'ensemble de l'Empire sont différents, à la fin du règne d'Auguste, de ce qu'elles étaient à la fine de la République : Rome n'est plus considérée comme étant une cité victorieuse qui exploite les vaincus, mais comme la capitale d'un empire unifié. D'où une meilleure administration des provinces. En 14, l'Empire est immense, avec des frontières solides, doté d'un état capable de donner unité morale et sécurité au territoire. [...]
[...] Problématique : De quel genre d'Etat, de quoi Tibère a-t-il hérité à la mort d'Auguste (en 14) ? Il s'agit donc de faire un bilan des œuvres de ce dernier, sur différents plans : administration, économique et social, religion, politique étrangère, arts. Politique, justice et administration : Rome, en 14, est soumise à un nouveau régime, mis en place par Auguste, que l'on appelle Empire mais qui consistait officiellement en un simple remaniement des structures républicaines traditionnelles : - Les pouvoirs républicains traditionnels sont maintenus, mais vidés de tout contenu. [...]
[...] Les comices tributes n'ont plus de pouvoir judiciaire. Durant tout le règne d'Auguste avaient été faits des efforts pour restaurer les mœurs et l'ordre familial : depuis -18 et 9 étaient en vigueur les lois juliennes condamnant le célibat et l'adultère, et donnant des avantages aux pères de famille Religion : Le prince est grand pontife et membre de tous les collèges. La politique religieuse conservatrice, voire réactionnaire, menée par Auguste, a abouti à une restauration des traditions et une rénovation des vieux rites. [...]
[...] Les caisses publiques, la frappe de la monnaie et les décisions fiscales passent sous la responsabilité du prince. Son pouvoir est à peu près absolu : contrôle l'essentiel des finances et la totalité de l'armée Politique étrangère et administration de l'oikoumène : Auguste était peu belliqueux : son règne marque la fin des grandes expéditions et le rétablissement d'une paix intérieure qui devait durer longtemps. A la mort d'Auguste, l'empire s'étend au nord-ouest jusqu'aux régions alpines et danubiennes, annexées pour se protéger du danger germanique. [...]
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