Les civilisations égéennes et minoennes furent submergées, dans le courant du II° millénaire, par des envahisseurs indo-européens: les Achéens. Ces derniers furent les premiers à envahir la Grèce, s'installant principalement dans le Péloponnèse. Après 1600, les historiens ont coutume de les nommer les Mycéniens (la ville de Mycènes étant leur principale cité.). C'est à cette époque que commence l'histoire de la Grèce antique. Mycènes donne son nom à la civilisation mycénienne qui se développe à partir de 1700 av JC en Grèce continentale. Entre le XV ème et le XII ème siècle, le monde égéen s'uniformise. On désigne sous le nom de monde mycénien l'ensemble des régions qui connaissent le même type de civilisation. On retrouve par exemple une poterie presque identique sur tous les sites, des citadelles s'édifient, l'écriture mis au point en Crête: le linéaire B sert aux scribes à transcrire le Grec. Ce sont notamment sur ces critères que la civilisation mycénienne s'organise. Nous verrons comment le monde Mycénien passa de l'apogée au déclin et quelle était son organisation.
[...] Ce sont deux Anglais, l'architecte Michael Ventris et le linguiste John Chadwick qui les déchiffrèrent en 1953. Le linéaire B reprend la plupart des signes du linéaire A. La langue utilisée, principalement sur des tablettes en terre crue, est une forme archaïque de grec. Cette écriture comporte 87 syllabogrammes et une centaine d'idéogrammes, c'est donc une écriture syllabique et non alphabétique. C'est une invention des Mycéniens pour transcrire leur langue qui est une langue grecque. Elle restera en usage jusqu'au moment de la destruction de la plupart des palais mycéniens aux environs de 1200 av. [...]
[...] La fragilité du système palatial L'enseignement des tablettes est ambigu ; il nous confirme les points communs entre le système palatial et les systèmes orientaux: contrôle minutieux des scribes, emprise économique du palais, hiérarchie des populations, importance du clergé ; mais aussi les différences : on a affaire à de très petites principautés qui organisent soigneusement leur défense, l'entité villageoise semble avoir conservé son importance et le système de possession du sol est particulièrement complexe. On a pu penser que ce système palatial avec sa bureaucratie orientale s'était fixé assez tard dans sa rigidité, et que, mal accepté par les populations, il n'avait pas résisté aux premières difficultés. Une fois les palais écroulés, les cadres de cette société qu'ils évoquaient à travers les tablettes disparaissaient complètement, à l'exception peut-être des chefs locaux. III- La chute du monde mycénien et le legs de l'âge du Bronze Origines des bouleversements Le XIIe siècle av. J.-C. [...]
[...] Mycènes donne son nom à la civilisation mycénienne qui se développe à partir de 1700 av JC en Grèce continentale. Entre le XVe et le XIIe siècle, le monde égéen s'uniformise. On désigne sous le nom de monde mycénien l'ensemble des régions qui connaissent le même type de civilisation. On retrouve par exemple une poterie presque identique sur tous les sites, des citadelles s'édifient, l'écriture mise au point en Crête: le linéaire B sert aux scribes à transcrire le Grec. Ce sont notamment sur ces critères que la civilisation mycénienne s'organise. [...]
[...] La structure du palais indique clairement que le mégaron est le point central de l'architecture : le visiteur est comme inévitablement conduit vers la salle du trône. A : mégaron E : propylées K : salle de bains; B : vestibule F : porche à colonnes L : mégaron de la reine C : porche G : offices N : boudoir R : cours K : magasins P : toilettes Q : salle des archives. L'art mycénien : un art monumental. [...]
[...] Ce sont des guerriers. À côté des membres de la cour, d'autres dignitaires ont en charge l'administration locale du territoire. En effet, le pays est divisé en provinces, par exemple, le royaume de Pylos est divisé en deux grandes provinces, la de-we-ra ka-ra-i-ja, la province proche, autour de Pylos, et la Pe-ra-ko-ra-i-ja, la province lointaine, autour de la ville de Re-u-ko-to-ro. Le royaume est ensuite subdivisé en seize districts, puis un ensemble de communes. Pour diriger les districts, le roi nomme un ko-re-te (koreter, gouverneur qui est en quelque sorte un fonctionnaire local et un pro-ko-re-te (prokoreter, sous-gouverneur Un do-mo-ko-ro (damokoros, celui qui s'occupe du damos s'occupe des communes, les da- mo (peuples) exerce également une charge au niveau communal, il semble diriger un conseil des Anciens, le ke-ro-si-ja. [...]
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