Philippe II, Grèce, monde grec, guerre Péloponnèse, Macédoine, bassin égéen, bataille de Leuctres, guerre des Alliés, bataille d'Embata, bataille de Chéronée, paix de Philocrate, conseil de Delphes, doctrine panhelléniste
Ce document comporte un résumé de cours et des tableaux récapitulant l'état du monde grec sous Philippe II entre 359 et 336.
[...] Le monde grec sous Philippe II (359-336) Avant 359 on assiste à des bouleversements dans le bassin égéen : la Macédoine se renforce et devient un protagoniste incontournable sur la scène politique les cadres traditionnels de la Grèce sont transformés : affaiblissement des cités grecques dominantes + entrée en scène des macédoniens Entre 404 (fin guerre Péloponnèse) et 338 : on voit les équilibres changer : lutte pour l'hégémonie qui entraîne un déchirement des cités entre-elles ingérences des puissances étrangères : ex Perse Cette situation complexe conduit à l'affaiblissement des cités dominantes : 404 - 371 : hégémonie spartiate jusqu'à la bataille de Leuctres : porte atteinte à Sparte, sévère diminution du corps civique = oliganthropie 371 - 362 : l'hégémonie thébaine : affaiblissement rapide : bataille de . [...]
[...] Sous Philippe, on voit les prémices d'une conquête perse. Ligue de Corinthe (338) : organisée sous l'hégémonie macédonienne, elle inclut une majorité de cités grecques sauf Sparte organe principal : Synédrion Macédoine hégémôn charte : stabilité des régimes, pas de guerres entre alliés, pas d'attaque contre la Macédoine. [...]
[...] C'est en 352 que le danger devient évident pour les cités grecques : les événements s'accumulent et la Macédoine est de plus en plus présente en dehors de ses frontières intervention dans les affaires de Delphes : déclaration de la 3e guerre sacrée qui oppose les Phocidiens (alliés de Sparte et Athènes) à Thèbe + Macédoine + Corinthe = deux alliances : Sparte-Athènes Macédoine-Thèbe-Corinthe = victoire de Philippe la Macédoine s'étend en Thessalie : Philippe est déclaré chef des thessaliens = Philippe tente de descendre en Grèce centrale, de franchir le détroit des Thermopyles ¨Philippe renforce sa présence en Thrace et en Propontide = expansion véritablement installée réaction des grecs : deux partis athéniens défaitistes : Philippe est trop fort athéniens résistants représentés par Démosthène ex : Les Philippiques (351-249) : Démosthène conseille aux athéniens de laisser des contingents dans le nord de l'Egée pour barrer la route du Sud de l'Egée à Philippe ex : affaire d'Olynthe les Olynthiennes : Olynthe est attaquée par Philippe et demande de l'aide à Athènes, Démosthène veut convaincre Athènes d'intervenir mais arrivent trop tard : Olynthe est déjà prise par Philippe Malgré cette résistance d'Athènes, Philippe devient de plus en plus menaçant : 346 - 340 Philippe saisit l'occasion en 346 pour entrer dans l'amphictyonie : devient le 1er à diriger le conseil de Delphes = instrument politique fort La progression vers le Sud se voit ralentie par une paix commune : 346 : Paix de Philocrate : paix commune entre Philippe et les cités grecques qui stipule un statu quo territorial pour préserver les frontières des cités grecques = moment censé stabiliser la situation en mer Egée = mais grâce à la paix commune, Athènes reprend possession de certains détroits et reprend le contrôle sur la route du blé mais dès 341 : Philippe reprend possessions des détroits 339 : Athènes doit encore affronter la Macédoine dans le cadre de la 4e guerre sacrée de Delphes moment où les grecs du Sud font tout pour rechercher une stabilité politique et militaire et stopper la progression de Philippe : doctrine panhelléniste : vise à choisir Philippe II comme guide des grecs contre une cause commune qui fédérerait les grecs entre eux : Isocrate : écrit une série de traités sur le panhellénisme : Panégyrique (380) Philippe (346) Lettre à Philippe (344) Panathénaïque (340) = besoin d'une cité guide ou d'un homme : Isocrate balance entre une cité grecque et un homme : au début de sa théorie, il choisit Athène comme cité hégémôn à même de gérer les grecs et revient à cette idée dans le Panathénaïque. Entre les deux, il choisit Philippe pourquoi Philippe ? [...]
[...] puissance macédonienne personnalité : homme éclairé, intellectuel, homme politique capable de prendre les bonnes décisions et d'œuvrer pour la collectivité = s'est entouré de philosophes, et a réussi à promouvoir de nouvelles formes tactiques qui ont fait la puissance de l'armée macédonienne. les qualités qu'Alexandre attribue à son père (Philippe) dans le texte d'Arrien (à nuancer) : homme éclairé sédentarisation des macédoniens unification de la Macédoine création de la phalange, supériorité tactique développement de la poliorcétique (tactiques de siège) = détourner cette menace vers la Perse : ce vœu panhelléniste n'est pas réalisé sous Philippe mais sous son fils dans des circonstances très différentes. [...]
[...] = le pouvoir d'Athènes est nettement fragilisé ex : 338 Bataille de Chéronée : Athènes a du mal à remobiliser ses alliés contre Philippe = 355 : année de rupture dans la confédération maritime Au moment de la guerre des alliés, la Macédoine soumet des cités de Chalcidique, de Thrace et des détroits. = plus de société dominante dans le bassin égéen = le relai est définitivement pris par Philippe II Macédoine maîtresse de la Grèce égéenne La puissance de la Macédoine s'affirme avant même Philippe II : trouve son origine dans des causes internes (début 4e siècle) : unification territoriale : réunion de la Haute Macédoine (montagnes) à la Basse Macédoine (côtes) expansion au delà de ses frontières au dépend des peuples du Nord en Illyrie accroissement démographique formation d'une armée puissante de fantassins = projettent la Macédoine sur la scène politique des causes externes : puissance favorisée par les grecs eux-mêmes affaiblissement des cités grecques principales permet l'émergence d'une entité politique autre qu'est la Macédoine développement de l'idéal panhellénique : mener les grecs dans une cause commune Les athéniens ne s'aperçoivent pas tout de suite du danger perse : C'est en 353 que les athéniens sentent le danger , c'est à dire 7 ans après le début de l'expansion de la Macédoine : 357 - 354 : expansion en Chalcidique et Thrace : prise de Pydna, Méthonè, Potidée, Maronée 357 : prise d'Amphipolis 353 : les macédoniens arrivent pour la 1ere dans le Péloponnèse : affaire de Mégalopolis (Arcadie) : attaquée par Sparte, les macédoniens interviennent en tant qu alliés des messéniens et des arcadiens contre Sparte et Thèbe = configuration nouvelle, menaçante pour les cités du sud des Balkans. [...]
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