Loi dans la pensée grecque, poèmes homériques, littérature grecque, Thémis, Dikè
L'époque primitive du 3ème millénaire jusqu'au 12ème siècle avant notre ère est marquée par deux civilisations : Minoenne. C'est une civilisation qui est une civilisation crétoise. La civilisation minoenne est dressée par le mythe du Minotaure. Minotaure était le fils de la femme du Roi Minos et d'un taureau. C'est une civilisation de royauté dont on ne connaît pas grand choses en dehors des fouilles archéologiques effectuées. On la trouve entre 2800 et 1400 avant notre ère. La seconde se trouve sur la péninsule grecque. C'est la civilisation de la ville de Mycènes, qui donne la civilisation mycénienne qui dure du 15ème siècle avant notre ère au 12ème siècle.
[...] Elle apparait directement liée à la politeia (l'état). Nomos et Politeia. Le terme nomos apparait aux alentours du 6ème siècle et a été probablement créé sur la base du verbe nemein qui signifie partager et répartir. L'idée de nomos correspond à la recherche d'une organisation harmonieuse d'une organisation bien répartie des institutions de la cité. Finalement, le nomos a vocation à répartir les droits et les obligations de chacun. Ce nomos avait pour vocation de concurrencer la Thémis à laquelle était toujours attaché un prestige divin à l'époque classique. [...]
[...] L'assemblée est l'organe qui rassemble tous les citoyens athéniens. C'est un organe qui constitue un organe de gouvernement direct et qui a un pouvoir législatif. L'ecclésia est épaulé par la Boulé (conseil) composé de citoyens âgés de plus de 30 ans qui sont tirés au sort. Ensuite, on a un tribunal appelé l'Héliée. Les membres de l'Héliée sont tirés au sort parmi les citoyens pour un an. Il regroupe 6000 citoyens. Enfin, il y a des hommes qui gouvernent la cité au quotidien : ce sont des magistrats. [...]
[...] Ce qui est fondamental dans l'isonomie, c'est que l'autorité (même si elle n'appartient pas systématiquement à la multitude) est exercée dans l'intérêt commun et non dans l'intérêt d'un individu ou d'un groupe. Cette conception de l'égalité est dite égalité géométrique par opposition à l'égalité arithmétique. L'égalité arithmétique établit une stricte répartition des richesses, mais aussi des droits entre les citoyens quelque soit le degré de participation du citoyen à la vie de la cité. Section 2 : L'apport de la philosophie à l'époque classique. A l'époque classique, le régime de la cité repose sur deux principes : la politeia et le nomos. Paragraphe 1 : La loi à l'époque classique. [...]
[...] Les Grecs avaient conscience d'appartenir à la même famille ethnique et culturelle. Ils avaient conscience de faire partie d'une même civilisation ; une civilisation brillante qui l'opposait à celle des Barbares. En revanche, la Grèce n'a pas d'unité politique puisque les Grecs vivent dans une multitude de cités politiquement indépendantes les unes des autres : c'est le cas à partir de l'époque classique. Ces cités sont souvent rivales. L'unité politique s'est faite tardivement et se fait au détriment des cités : au sein de l'Empire d'Alexandre le Grand. [...]
[...] Elle a gouverné dans l'intérêt commun. Ils ont toujours remis le gouvernement sur la cité elle-même en s'appuyant sur la richesse et en s'affirmant contre la noblesse. La tyrannie a donné au corps civique, sa place dans la cité. Les tyrans archaïques étaient dotés des pleins pouvoirs mais également, de réformer le droit de la cité et la protéger. Ces tyrans, grands législateurs, sont issus de l'aristocratie. L'objectif politique de ces tyrans est de restaurer la paie sociale et l'ordre au sein de la cité. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture