démocratie athénienne, imperfections, limites, fragilités, démocratie impérialiste, citoyenneté athénienne
Les Athéniens sont fiers du régime qu'ils ont construit au terme d'une longue évolution et qui les distingue des autres cités grecques qui sont encore des monarchies ou des oligarchies. Ils estiment avoir su bâtir le meilleur des régimes politiques.
Mais ce régime, source de progrès indéniables dans l'implication du citoyen dans les affaires de la cité, souffre néanmoins d'imperfections et fut l'objet d'attaques virulentes de la part des adversaires de la démocratie et des partisans de la monarchie ou de l'oligarchie.
[...] Chaque cité doit en fait payer un tribut déposé dans l'île de Délos, pour équiper une armée recrutée et entraînée par Athènes. Mais dès 454 av. JC, le trésor commun est transféré à Athènes et confondu avec les finances de la cité . Périclès l'utilise pour la construction des murailles de la ville et pour les grands travaux de rénovation de l'Acropole. La ligue de Délos, devient un instrument de l'hégémonie d'Athènes sur la mer Egée. Les cités adhérentes perdent peu à peu toute autonomie. [...]
[...] Athènes buste Périclès La démocratie athénienne fonctionne au profit d'une élite urbaine. Les mesures démocratiques n'empêchent pas que la politique à Athènes reste dominée par des dirigeants issus des vieilles familles aristocratiques, comme Périclès par exemple. Grâce à leur fortune, ils disposent de tout le temps nécessaire à l'activité politique et à l'exercice des hautes magistratures. De plus comme ils ont reçu une solide éducation, ils maîtrisent l'art oratoire, source d'influence à l'Ecclésia. Ils arrivent souvent à imposer leurs idées à la majorité des citoyens. [...]
[...] Les plus riches des citoyens jouissent d'un pouvoir et d'une influence bien supérieurs aux autres. La démocratie athénienne fonctionne au profit d'une élite. A l'extérieur, Athènes mène une politique impérialiste en contradiction avec les principes qui régissent la cité et qui fragilise la démocratie athénienne La démocratie entre dans une crise profonde et reste durablement fragilisée. Vaincue par Philippe, roi de Macédoine, à Chéronée en 338 av. JC, la démocratie athénienne disparaît en 322 quand les macédoniens installent une garnison de soldats au Pirée, le grand port d'Athènes. [...]
[...] Les limites et les fragilités de la démocratie athénienne. Introduction : Les athéniens sont fiers du régime qu'ils ont construit au terme d'une longue évolution et qui les distingue des autres cités grecques qui sont encore des monarchies ou des oligarchies. Ils estiment avoir su bâtir le meilleur des régimes politiques. Mais ce régime, source de progrès indéniables dans l'implication du citoyen dans les affaires de la cité, souffre néanmoins d'imperfections et fut l'objet d'attaques virulentes de la part des adversaires de la démocratie et des partisans de la monarchie ou de l'oligarchie. [...]
[...] JC, seuls les hommes nés de père et de mère athéniens peuvent être citoyens. Avant de devenir citoyen, le jeune athénien est astreint à l'éphébie, un service militaire accompli entre 18 et 20 ans, à l'issue duquel il peut porter les armes et participer aux séances de l'ecclésia. Les femmes de citoyens, les métèques (étrangers libres n'ayant pas le statut de citoyen, à peu près 40 000) et les esclaves (estimés entre et 200 000) sont exclus de la vie politique. [...]
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