Les grecs et les romains n'étaient en aucun cas athées. Chez eux, les divinités sont des puissances omniprésentes. C'est particulièrement le cas pendant les périodes dites « archaïques ». Pendant cette période, les divinités sont plus présentes. Ces puissances omniprésentes doivent être honorées et les hommes doivent se montrer pieux. Pourtant, grecs et romains ne conçoivent absolument pas la cité (tout ce qui est politique), le droit et la justice, selon le même fondement théocratique que les trois civilisations étudiées auparavant.
Les grecs vont être les premiers à dégager le politique, le droit et la justice de tout fondement religieux, c'est-à-dire que les grecs ne justifient pas leur justice par une divinité. Ils ont replacé l'homme au sein de la civilisation, au sein des affaires politiques et juridiques.
[...] Le citoyen peut le saisir pendant 4 mois. Au bout de 6 mois il y a prescription. Le fait que n'importe quel citoyen puisse agir résulte d'une conception de la justice criminelle qui est typiquement romaine. Cela s'explique par le fait que ce citoyen qui va se porter accusateur est considéré comme agissant au nom de la justice et comme agissant au nom de tous les citoyens. Finalement, on s'aperçoit que cette procédure reflète assez bien la manière dont les romains concevaient les institutions publiques à l'époque républicaine. [...]
[...] Le Sénat va s'emparer des crimes politiques. La compétence du Sénat n'était pas très précise mais il s'intéresse surtout aux crimes qui mettent en cause des sénateurs. Il doit très souvent régler des affaires de concussions et des malversations diverses liées au bien de l'Etat. On s'aperçoit que le Sénat récupère les crimes de majesté, de désertion tous les crimes qui portent atteinte à la majesté de l'Etat. Le Sénat est dévoué à l'empereur et il va instruire de nombreuses accusations pour répondre aux vœux de l'empereur. [...]
[...] Au 7ème siècle avant notre ère, vers 620, un peuple venu d'on ne sait où, qui était installé dans le Nord de l'Italie descend vers le Sud pour occuper le site du Latium. C'est le peuple des étrusques. C'est à partir de ce moment là que Rome a été fondée. A la fédération de gentes succède une monarchie urbaine, unitaire qui va affaiblir la puissance des grandes familles de gentes, des grandes familles patriciennes. Ces grandes familles ont à leur tête un homme emblématique qui est le Pater d'où le qualificatif de Patricien. On parle de famille gentilis ou patricienne. L'installation des étrusques dans le Latium n'est pas anodine. [...]
[...] Pourtant, grecs et romains ne conçoivent absolument pas la cité (tout ce qui est politique), le droit et la justice, selon le même fondement théocratique que les trois civilisations étudiées auparavant. Les grecs vont être les premiers à dégager le politique, le droit et la justice de tout fondement religieux, c'est-à-dire que les grecs ne justifient pas leur justice par une divinité. Ils ont replacé l'homme au sein de la civilisation, au sein des affaires politiques et juridiques. Section 1. La Grèce. [...]
[...] Par exemple, la vestale qui manquait à ses devoirs était enterrée vivante. Celui qui était coupable du parricide (meurtre d'un pater) était puni de la peine du sac : enfermer vivant une personne dans un sac avec 4 animaux qui étaient considérés comme méchantes (chien, singe, serpent et un coq). On jetait le sac à l'eau, soit dans une rivière soit à la mer. Finalement, la peine ne vise pas tellement à punir mais plutôt à empêcher que celui qui a été tué revienne dans le monde des vivants. [...]
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