Péninsule ibérique, époque moderne, repères chronologiques, couronne de Castille, couronne d'Aragon, couronne du Portugal, royaumes de la péninsule
En 1470, il n'y a pas d'unité politique dans la péninsule, c'est une réalité. L'union de la couronne de Castille et d'Aragon évolue puis à partir de 1580, union à la couronne du Portugal. Il s'agit d'une union personnelle entre différents souverains, elle ne présente pas d'unités politiques. Royaumes disparates sur toute la péninsule. Très différent de la situation française où l'union personnelle des royaumes aboutit à l'intégration de ces royaumes dans une entité cohérente et unifiée (par exemple tel duc va épouser une princesse et le duché va entrer dans le royaume de France).
[...] Ceci va avoir un aspect important, car les Portugais cherchent eux aussi à établir leur hégémonie maritime vers l'océan indien. - Afrique noire : structures étatiques différentes, pas sédentarisées, géographiquement plus difficiles à fixer. Afrique de l'Ouest dominée par l'Empire Tsongai encore très puissant au début du 16e siècle et établie sur une partie du Sahara, mais va être très affaibli par l'expansion marocaine vers le sud et les interventions portugaises. Décomposition de cet Empire. Royaume du Congo : l'expansion portugaise donne lieu à une expérience originale avec un roi du Congo de 1506 à 1543 qui se convertit au christianisme, donc lien avec le Portugal entre alliance et vassalité, des princes congolais se forment à la cour du Portugal et vont visiter d'autres pays européens. [...]
[...] Il ne sera cependant pas un roi croisé contrairement à Charles Quint qui a attaqué Alger et Tunis. Le règne de Philippe marque la fin de cette période d'attaque : il n'a que des réactions défensives : trêve entre la monarchie espagnole et l'Empire ottoman qui va durer. Cette date marque aussi la fin de cette priorité espagnole contre les Ottomans. Evidente lutte contre le protestantisme, intervention dans les guerres de religion française. Révolte des Pays-Bas : défi majeur pour la monarchie espagnole dans cette période, avec des conséquences importantes dans notre aire géographique. [...]
[...] Il semble que les Ming aient décidé de se replier sur l'espace proprement chinois, en 1479 ils ont détruit les récits de voyage de l'amiral qui a mené les expéditions, et on construit dorénavant des petits vaisseaux qui ne peuvent naviguer dans les hautes mers. Se traduit par un abandon des mers de Chine laissées au Japon. Sorte de repli chinois qui tourne le dos au monde de manière étonnante. Il y a de plus en plus le souci de concentrer le commerce maritime international sur quelques ports, avant même l'arrivée des Occidentaux. Les Portugais prennent la place des commerçants asiatiques. Ceci n'empêche pas une forte contrebande alimentée par les pirates japonais. [...]
[...] Déclin très important des Ming à partir de la fin 16e avec des difficultés contre les Japonais qui tentent d'envahir la Corée. Ceci provoque une réaction chinoise, mais difficile, étant donné que l'empereur est gouverné par des eunuques et qui ont du mal à contrôler le régime avec des révoltes permanentes dès la 1e moitié du 17e. A cela s'ajoutent des famines, on voit les Manshu commencer à attaquer l'Empire Ming, eux qui avaient pourtant appuyé la Chine contre les Japonais en Corée. [...]
[...] Brésil, comptoirs africains et Macao font sécession de même avec l'Espagne. Quel a été le poids du monde, des Empires, dans la politique des Etats ibériques ? - Portugal : semble essentiel, on le voit dans la renonciation du royaume à se mêler des affaires ibériques, dans les négociations avec la Castille pour préserver sa sphère d'influence dans le Pacifique, et dans le rejet de l'union dynastique avec la Castille, car celle-ci mettait en cause l'Empire. - Castille : moins évident. [...]
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