L'empire romain et la gaule...
Jusqu'aux alentours de -12 000, c'est l'époque du Paléolithique supérieur. Il a pour caractéristiques la disparition de toutes les espèces d'hommes autres que sapiens, l'achèvement de la colonisation de la planète par sapiens ; il se traduit par l'évolution technologique (qui révèle certaines caractéristiques profondes et génériques de sapiens : c'est une même quadruple tendance de la technologie encore vraie de nos jours) et artistique continue.
Il semble qu'entre -35 000 et -12 000, le centre moteur du développement se situe en Occident, plus précisément au sud-ouest de la France et en Espagne. Mais ces innovations se diffusent toujours très rapidement à l'ensemble du vieux monde (Afrique, Asie et Europe).
Vers -12 000, le climat se réchauffe brutalement, les grands glaciers du pôle Nord fondent, et le centre moteur change : ce n'est plus l'extrême Occident, c'est le Moyen-Orient (Égypte, Palestine, Irak, Caucase) ; tout ce qui s'invente se diffuse rapidement vers les régions périphériques de l'Afrique, de l'Europe et de l'Asie. C'est comme ça que l'agriculture et l'élevage vont progressivement gagner certaines parties de l'Asie, de l'Europe et de l'Afrique. Le schéma de développement du Moyen-Orient a eu lieu globalement entre -8 000 (invention de l'agriculture) et -3 000 (invention de l'écriture en Égypte et en Irak).
On transpose ce schéma de développement en Occident entre -6 000 et -1 000. Vers -1 000, on voit apparaitre une technologie révolutionnaire : la métallurgie du fer. Cette nouvelle technologie coïncide avec l'apparition dans ce territoire (l'hexagone) d'une nouvelle population : les Celtes. Ils vont jouer un rôle majeur dans l'histoire de ce territoire jusqu'au Moyen-âge, d'abord indépendants, ensuite romanisés (=les Gallo-Romains).
[...] C'est la première incursion germanique depuis très longtemps, mais elle sera finalement repoussée (début du film Gladiator En cette fin de second siècle, l'équilibre est devenu plus précaire et on se dirige vers la crise du IIIe siècle. La crise du IIIe siècle ou le temps des troubles. À partir du IIIe siècle, Rome doit faire face à une quadruple crise. - Crise politique : L'Empire romain n'a jamais eu une règle exacte en matière de succession, mais les premiers empereurs romains peuvent être regroupés en dynasties. La dernière dynastie est celle des Sévères ; lorsque le dernier meurt en 235, l'empire va passer aux mains de princes éphémères portés au pouvoir par l'armée. [...]
[...] Il conserve le titre d'empereur, mais il n'a pas beaucoup de pouvoirs. Alors que ces deux entités viables accoucheront de deux gros États, la France et l'Allemagne, la Francia Media ne pourra jamais conserver son unité. La tentative carolingienne s'est révélée trop ambitieuse, elle échoue. On est déjà dans la marche au déclin. Le processus du déclin. L'empire connait depuis 840 les invasions normandes, connues sous le nom d'invasions vikings. Sur pression des ecclésiastiques, les frères essayent de se concerter, c'est ce qu'on appelle le régime de la fraternité. [...]
[...] Il est consécutif à la restauration de l'Empire romain, qui a lieu le 25 décembre 800 au profit de Charlemagne. La préparation. L'Empire byzantin est en crise, il est bousculé par la poussée arabe, il connait un important phénomène de fuite, au profit des Arabes qui, eux, est en plein boum, l'empire est secoué par des discordes internes : en 797 se produit un évènement particulier puisque l'empereur Constantin VI est chassé du pouvoir par un coup d'Etat fomenté par sa mère, l'impératrice Irène. [...]
[...] Les conséquences sur l'Eglise. L'histoire de l'Eglise en Gaule mérovingienne est marquée par deux éléments : le prolongement de l'Eglise antique et une conséquence de la crise, qui débouche au VIIIe siècle sur une mutation comparable à ce qu'on avait vu. L'Eglise antique se prolonge tout au long du VIe et jusqu'au début du VIIe siècle. La hiérarchie est la même : le pape au sommet (au niveau impérial), l'archevêque (au niveau de la métropole) et l'évêque (au niveau de la cité). [...]
[...] Les Francs se moulent dans l'Empire romain. - Les derniers empereurs ont mis en place une réforme établissant une nouvelle autorité dans la cité sous la forme d'un personnage, le comes le comte). Les francs prennent le pouvoir pendant cette réforme et vont la poursuivre activement. - L'Eglise demeure intacte par son prestige et par sa richesse. L'épiscopat reste intact entre les mains de l'aristocratie gallo- romaine. Il faut attendre la fin du Ve siècle pour voir arriver les premiers évêques Francs. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture