Selon Polybe, historien grec qui fut otage à Rome au milieu du IIe siècle av. J.-C., la constitution romaine est un modèle de constitution mixte. La combinaison entre les pouvoirs détenus par le Sénat, les magistrats et les comices reprend les meilleurs aspects des différents régimes politiques antiques, l'aristocratie, la monarchie et la démocratie, et explique, à ses yeux, la puissance, l'expansion et même « l'invincibilité » de Rome.
Mais la République, terme signifiant « la chose publique » (res publica) et désignant l'État romain, ne peut être réduite à une synthèse parfaite de divers régimes politiques. Elle s'est construite de façon progressive et a été traversée par de nombreuses crises.
[...] Les institutions républicaines de la Rome antique Selon Polybe, historien grec qui fut otage à Rome au milieu du IIe siècle av. J.-C., la constitution romaine est un modèle de constitution mixte. La combinaison entre les pouvoirs détenus par le Sénat, les magistrats et les comices reprend les meilleurs aspects des différents régimes politiques antiques, l'aristocratie, la monarchie et la démocratie, et explique, à ses yeux, la puissance, l'expansion et même l'invincibilité de Rome. Mais la République, terme signifiant la chose publique (res publica) et désignant l'Etat romain, ne peut être réduite à une synthèse parfaite de divers régimes politiques. [...]
[...] Ces magistrats sont également chargés de la construction et de l'entretien de monuments publics. A la fin de l'époque républicaine, les élections des collèges censoriaux se font irrégulières et la censure perd de son prestige. Par la suite, les Empereurs, Auguste compris, s'arrogeront les pouvoirs censoriaux pour réviser la composition du Sénat. Les consuls sont des magistrats supérieurs qui exercent l'autorité suprême sous la République. Elus pour un an par les comices centuriates (et rééligibles seulement dix ans après leur sortie de charge), ils disposent de pouvoirs très étendus. [...]
[...] Les pouvoirs des magistrats: Les magistrats sont des responsables publics, chargés de la gestion des affaires collectives de la cité. Ils disposent d'une puissance d'action sur leurs concitoyens: cette puissance est soit la protestas (pouvoir à contenu purement civil), soit l'imperium (pouvoir plus fort, qui comporte notamment le commandement militaire). Les magistrats inférieurs n'ont que la première, les magistrats supérieurs ont à la fois protestas et imperium. A cela s'ajoute l'auspicium (droit d'auspices), c'est-à-dire le pouvoir d'interroger les dieux pour savoir s'ils sont favorables aux actions entreprises par la cité. [...]
[...] Le Sénat se réunit sur convocation d'un magistrat qui sollicite son avis sur un sujet particulier. Les séances se déroulent généralement dans la Curie, mais peuvent se tenir dans tout lieu inauguré (un temple par exemple). Elles sont interdites au public et s'ouvrent par un sacrifice avec consultation des auspices. Le magistrat commence par exposer les propositions de loi ou les sujets sur lesquels il sollicite l'avis des sénateurs. Puis, il les interroge en sachant pertinemment qu'un sénateur peut dire ce qu'il veut sans être interrompu. [...]
[...] Le consulat, bien qu'enviée, devient sous l'Empire une fonction purement honorifique donnée par l'Empereur. Ils sont pratiquement supprimés par Justinien dès 541 apr. J.-C. et légalement abolis par Léon Vi à la fin du IXe siècle. La charge de préteur correspond à la troisième étape du cursus honorum. Les magistrats, élus pour un an par les comices centuriates, sont au nombre de deux et exercent des fonctions judiciaires. Au temps de Sylla, ils sont huit et, un peu plus tard, César les porte à seize afin de tenir compte de l'extension du territoire. [...]
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