Institutions politiques, institutions sociales, Rome, Rome antique, république, Res Publica, régime impérial, principat, dominat
Ce qui relate l'histoire de Rome depuis ses origines ce sont des auteurs de la fin de la République – début de l'Empire. Ce sont des auteurs autours de l'an I qui veulent expliquer pourquoi Rome a conquit le Monde. Ils cherchent à démontrer principalement que la gloire actuelle de Rome était annoncée dès les origines. Parmi ces auteurs :
-L'historien Tite Live qui raconte l'histoire romaine en latin.
-Denys d'Halicarnasse qui raconte aussi l'histoire romaine mais en grec.
-Cicéron, dans son histoire de la République.
Virgile qui dans ses poèmes les « Énéide » raconte les origines de Rome.
[...] Le tribunat de la plèbe : C'est un collège de dix magistrats : tribun de la plèbe. Ils sont élus par les conciles tribuns de la plèbe pour une durée d'un an. Ils sont nécessairement plébéien. Ils n'ont pas l'imperium donc ne peuvent pas convoquer les comices en revanche ils ont le droit de convoquer et de présider les conciles de la plèbe afin de voter les plébiscites. Ils ont le droit d'agir avec le sénat à partir du 3 ème siècle. [...]
[...] À l'extérieur du pomerium il faut distinguer entre les citoyens en civil et les citoyens en arme engagés dans la légion. Puisque l'intervention du tribun n'est plus nécessaire, un citoyen romain en civil peut alors qu'il est menacé par l'imperium militiae du magistrat crier provoco pour éviter la mort et pour que son cas soit jugé par les comices centuriates. C'est pourquoi à partir de 300 la provocatio ad populum fonctionne contre le dictateur car il exerce un imperium militiae à l'intérieur et à l'extérieur du pomerium. [...]
[...] Octave porte donc le titre d'imperator. Mais l'imperium proconsulaire ne suffit pas à asseoir son pouvoir personnel. Trois jours plus tard il reçoit l'auctoritas. L'auctoritas (le 16 janvier 27) : Il reçoit le 16 janvier 27 du sénat qui en était jusque là le seul détenteur l'auctoritas càd la qualité morale qui augmente la valeur de chacune de ses décisions politiques. Revêtu de l'auctoritas Octave devient Augustus. Augustus écrit dans ses mémoires Je les aient tous dépassés par mon auctoritas alors que par ma potestas (pourvoir de magistrat) je n'était pas supérieur à ceux qui dans les magistratures furent mes collègues Ce qu'il veut dire par là c'est que le principe de la collégialité de la magistrature est parfaitement respecté mais en pratique l'auctoritas d'Auguste le place au dessus de tous les autres magistrats qui ne peuvent pas de ce fait lui opposer un veto. [...]
[...] Les deux consuls chef militaire sont placés sous les ordres du sénat. La puissance tribunicienne est suspendue. La provocatio ad populum est également suspendue. Ainsi détenteur de tous les pouvoirs et sous le prétexte de défendre l'État en péril le sénat lance les consuls à la tête de leurs troupes contre Caius Sempronius Gracchus et ses partisans. Ainsi 3000 personnes auraient péris sous les coups du consul et de leurs soldats. Est ce une illégalité ? Oui et non, le sénat a inventé un nouveau procédé : sénatus-consulte ultime justifié par le fait qu'il est lui le gardien de l'État. [...]
[...] Des crimes publics il y en a deux à l'époque de la royauté latine : le parricide (parricidium) càd le meurtre d'un pater, d'un chef de gens. Ce qui porte atteinte à la toute la gens entière. Également le crime de perduellio. Tous les autres délits le vol, le meurtre simple, l'incendie volontaire etc . relèvent de la justice des gentes ou des patres chef de gentes. Càd relève de la justice gentilice. Le roi latin est chef de guerre càd qu'il est compétent pour diriger une armée qui doit réunir les combattants de cette communauté. [...]
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