institutions, judiciaires, antiquité
La période de l'Antiquité va environ de 3400 av. JC jusqu'en 476 ap. JC. On choisit comme point de départ l'invention de l'écriture et on considère généralement que l'Antiquité s'arrête en 476, c'est-à-dire à la chute de l'Empire romain d'Occident. C'est la période la plus longue de l'Histoire et elle s'étend en fait sur plusieurs régions qui entourent le bassin méditerranéen.
On considère que les premières civilisations antiques sont nées en Mésopotamie (actuellement l'Irak). Cette naissance a été suivie de très près par l'Egypte, et ont été suivies par la Palestine (grandement influencée par les civilisations Mésopotamiennes). Ces trois grandes civilisations de l'Antiquité Orientale ont ensuite inspiré les grecs et les romains.
Ce sont les civilisations de l'antiquité qui, les premières, vont développer une conception originale de la théorie de la justice et de l'organisation des institutions judiciaires. On constate que l'Histoire des institutions judiciaires met en présence trois partenaires, trois concepts distincts mais intimement liés : la justice, la société, et le pouvoir politique. Dès l'antiquité, ces trois partenaires sont dépendants les uns des autres.
La justice c'est le fait de dire le droit, juger consiste donc à appliquer le droit. Le terme justice recouvre deux significations différentes :
• Le mot justice, dans le langage courant, désigne l'appareil institutionnel, les tribunaux (qui ont pour mission d'évaluer la conformité des conduites individuelles avec la règle de droit).
• Le terme justice désigne aussi une valeur idéale, absolue à laquelle l'humanité aspire. C'est ce deuxième sens de justice que les sociétés antiques vont particulièrement développer. Elles vont développer cette philosophie de la justice. Ce sera le cas dans les civilisations de la haute antiquité orientale… La justice sera d'avantage dégagée de la religion. En Grèce ce sont les philosophes qui élaboreront une théorie de la justice.
Il doit y avoir une équité dans les jugements qui sont rendus. Notre conception de la justice sociale, on al doit aussi aux civilisations de l'antiquité.
[...] C'est ce deuxième sens de justice que les sociétés antiques vont particulièrement développer. Elles vont développer cette philosophie de la justice. Ce sera le cas dans les civilisations de la haute antiquité orientale La justice sera d'avantage dégagée de la religion. En Grèce ce sont les philosophes qui élaboreront une théorie de la justice. Il doit y avoir une équité dans les jugements qui sont rendus. Notre conception de la justice sociale, on al doit aussi aux civilisations de l'antiquité. CHAPITRE 1. [...]
[...] En Egypte : Les caractéristiques sont similaires à la procédure mésopotamienne. En Egypte, la procédure judiciaire est très proche de la procédure mésopotamienne. Sous le Nouvel Empire (1180 av. sous le règne de Ramsès III, on voit Ramsès III intervenir personnellement dans le cours de la justice pour punir des conjurés qui avaient tentés de l'assassiner et de renverser le pouvoir. On le voit intervenir pour mettre sur pied une commission d'enquête composée de plusieurs membres auxquels il attribue des pouvoirs adaptés aux circonstances. [...]
[...] La compensation En Mésopotamie. Lorsque l'Etat fut assez fort, il imposa le système de la composition et notamment la composition pécuniaire pour éradiquer la vengeance privée. On pouvait définir la vengeance comme une forme de justice réparatrice qui laisse la plus grande place aux sentiments et à l'action des victimes. Il faut distinguer la « passion vindicative » de la « réaction vindicatoire » dans la mesure où la réaction vindicatoire est organisée et a même été étudiée et on a découvert que la vengeance en ce sens était un système de parenté. [...]
[...] Il évoque également l'idée de constance, de loyauté, de fiabilité. Ca évoque la rigidité. « Mîsharu » vient apporter un peu de souplesse. Il évoque la justice au sens d'équité, de justesse. Il évoque également l'ordre au sens d'ordre social. En Egypte on retrouve les mêmes idées mais elles sont formulées dans un même terme : Mâat. C'est une conception de la justice, mais aussi une divinité. C'est la divinité de la vérité et de la justice. Mâat conditionne l'ordre du monde, sans elle, le monde retourne au chaos. [...]
[...] Le talion est la répétition à titre de peine du mal commis dans l'infraction. Le talion est donc considéré comme un mal juste alors que le mal commis lors de l'infraction est considéré comme un mal injuste. Le terme « talion » exprime cette concordance de peines parce que ce terme est construit sur le mot latin « talis » qui signifie « peine ». La peine du Talion elle-même est pratiquée avant que la civilisation romaine n'apparaisse. Les civilisations antérieures ne lui donnaient pas de nom mais l'exprimaient par des périphrases. [...]
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