Institution, christianisme, médiéval, Eglise, évêques, monachisme
A coté de l'émergence de la royauté,l'église est aussi en émergence en tant qu'institution.
On voit apparaître un pôle ecclésiale/clérical. Et on voit aussi un nouveau groupe de domination qui est incarné en particulier par les évêques, fonction d'encadrement des laïcs en particulier en leur donnant accès au sacré.
[...] Ces églises, construites par l'aristocratie, ne le sont pas seulement pour avoir accès au sacré, mais également pour constituer des nécropoles familiales c'est-à-dire des lieux d'inhumation qui regroupe tous les membres d'une même famille (très souvent les gens se font inhumer près de l'autel dans l'église). Ces nécropoles sont importantes car elles permettent d'affirmer le pouvoir d'une famille dans le temps et de sacraliser le pouvoir des familles. Ces types de sépultures sont des sépultures ad sanctos autrement dit près des autels. Le cadre de la messe permettait aux familles aristocratiques de rassembler les personnes qui travaillent pour elle. Le prêtre est donc un instrument de pouvoir au service des familles. [...]
[...] En effet, la puissance de la noblesse est justifiée désormais par le service qu'elle rend au roi et à l'Eglise. NB : cette fusion est visible en particulier dans un phénomène, celui du changement de nom. La noblesse abandonne petit à petit les tria nomina autrement dit les trois noms romains pour adopter progressivement un seul nom (parfois un nom barbare). Cette noblesse se définit alors par trois éléments : une famille de haut rang, la richesse et l'exercice de charge (soit dans le domaine militaire ou dans le domaine de l'Eglise). [...]
[...] Le monachisme Le monachisme n'est pas lié au christianisme, c'est un type de mouvement apparu au IIIe siècle. Ce terme vient du terme grec monos qui signifie seul c'est-à-dire que le monachisme se définit comme une fuite de la société, société qui est appelée dans le mouvement monastique monde ou siècle C'est cette recherche de la solitude qui explique que jusqu'au XIe siècle, les moines sont considérés comme distincts des clercs (ce ne sont donc pas des clercs car les clercs ont une mission d'encadrement des laïques, ce qui implique qu'une personne étant exclu de la société ne peux pas exercer cette missions). [...]
[...] Le deuxième sacrement est l'eucharistie appelée aussi la communion. Elle est distribuée par l'évêque ou par le prêtre (mais par délégation à l ‘époque) et est conduite sur un autel. L'eucharistie a pour but de recevoir la grâce via le pain consacré par le prêtre, qu'il a transformé en corps du christ, mais aussi en consommant le vin, transformé en sang. Ce sacrement donne lieu à un rite appelé la messe, que les conciles et les édits royaux essayent d'imposer tous les dimanche au VI-VIIe siècle. [...]
[...] L'idée est donc qu'à chaque pêché correspond une manière de racheter ce pêché, une peine, qui conduit donc à la tarification de la pénitence (si tu as voler une poule, il faut que tu mange pendant 3 jours du pains etc). Le rôle des bénédictins Ce monachisme celte emprunte très vite son organisation au monachisme bénédictin autrement dit aux moines qui empruntent leur organisation à Besoin de Nursie, qui fondera un monastère appelé le Mont Cassin (fondé vers 530) et qui applique une règle, la règle bénédictine. Il met en valeur dans cette règle l'équilibre de la vie monastique entre trois notions : étude, prière et travail manuel. Il prône ensuite l'humilité, et l'obéissance à l'abbé. [...]
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